Vidis, pour Virtual Integrated Drug Information System, tend à l’intégration virtuelle de données liées aux médicaments qui sont actuellement éparpillées entre divers systèmes (Recip-e, le DPP (dossier pharmaceutique partagé) des pharmaciens, les coffres-forts des réseaux de santé…). Cet automne, l’ABSyM avait fustigé la pression exercée selon elle par les pharmaciens, dans le cadre de ce projet, pour obtenir des médecins leurs diagnostics en échange de l’accès au DPP. « Ce lundi, en médico-mut, on nous a présenté Vidis dans une version heureusement édulcorée », relate Luc Herry, co-président de l’ABSyM-Wallonie. « Nous avons pu constater que notre opposition ouverte à ce que le prescripteur ait l’obligation de mentionner l’indication a été entendue en haut lieu. »