Absym : " Nous n'avons pas été impliqués dans la détermination des groupes à risque "

26 février 2021

" J'ai failli tomber de ma chaise en lisant la réponse du Cabinet Vandenbroucke dans votre journal. Contrairement à ce qu'il dit, la médico-mut n'a pas été impliquée dans les décisions d'opérationnalisation des groupes à risque et n'a pas marqué son accord sur cette proposition ", s'insurge Jacques de Toeuf, le président honoraire de l'Absym.
 

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" J'ai failli tomber de ma chaise en lisant la réponse du Cabinet Vandenbroucke dans votre journal. Contrairement à ce qu'il dit, la médico-mut n'a pas été impliquée dans les décisions d'opérationnalisation des groupes à risque et n'a pas marqué son accord sur cette proposition ", s'insurge Jacques de Toeuf, le président honoraire de l'Absym.



" Le 30 novembre, le Dr Dirk Raemakers, président de la Task force vaccination, est venu présenter durant trente minutes en médico-mut le calendrier de la vaccination, les phases successives et les groupes prioritaires. Nous avons pu poser des questions. C'était un point d'information sur ce qui allait être fait. Il n'y a pas eu de vote. Aucun document n'a été distribué en séance. Encore aujourd'hui, sur le site Concerto de l'Inami, il n'y a pas de documents à ce sujet", précise le Dr de Toeuf.

 

" Il est donc faux de dire qu'il y a eu une concertation sur la priorisation des groupes à risque avec les syndicats médicaux et la médico-mut", martèle le syndicaliste.

 

Par ailleurs, Jacques De Toeuf souligne que l'arrêté royal du 24 décembre relatif à l'enregistrement et au traitement de données relatives aux vaccinations contre la Covid-19 n'a jamais fait l'objet de discussion avec les syndicats médicaux. " Nous ne sommes pas complices de ce texte. Nous avons introduit un recours au Conseil d'Etat contre cet arrêté royal et nous préparons un recours contre la loi. Le protocole d'accord (publié le 27 janvier au Moniteur, NDLR) a été recalé par le Conseil d'Etat et l'Autorité de protection des données. Nous avions fait les mêmes remarques que l'APD parce que l'AR du 24 décembre tue le secret médical." 

 

Source: Le journal du Médecin

 

 

 

 

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