Nos réalisations

A l’approche des élections médicales qui auront lieu du 6 juin au 26 juin prochain, nous vous présentons une sélection des réalisations les plus importantes que l’ABSyM a obtenues pour vous. Nous vous le répéterons sans cesse : il très important que vous participiez au vote lors des élections médicales de juin.

L’ABSyM occupe une position unique dans le paysage syndical. Nous sommes convaincus que de nombreux médecins partagent nos idées.

  • Un simple exemple, croyez-vous en un système de santé dans lequel le médecin est un moteur plutôt qu’un suiveur ?
  • Êtes-vous convaincu que des soins de santé de qualité et accessibles nécessitent que les patients puissent choisir eux-mêmes leur médecin, que les médecins soient avant tout rémunérés à la prestation et qu'ils aient accès à une technologie de qualité ?
  • Alors oui,  vous pensez comme nous ! La liberté de choix pour le patient et la liberté thérapeutique pour le médecin sont des atouts historiques que nous voulons à tout prix garder. La qualité de nos soins de santé ne peut être maintenue que si des médecins dévoués et motivés puissent en être les gardiens. Il va de soi qu’une certaine gouvernance et un contrôle sont nécessaires mais il ne faut pas en abuser.

L’ABSyM occupe une position unique dans le paysage syndical. Nous sommes convaincus que de nombreux médecins partagent nos idées.

1. Maintien du paiement à l’acte

Sur plusieurs fronts à la fois, on observe une campagne orchestrée à l’encontre de la médecine à l’acte et du médecin libre entrepreneur. L’ABSyM est le seul syndicat de médecins capable de résister à la menace d’une véritable étatisation de la médecine. Car si cela dépendait du ministre Vandenbroucke et des autres syndicats de médecins, vous ne seriez pas encore fonctionnaire de l'Etat aujourd'hui mais vous seriez principalement remboursé sur une base forfaitaire.

Cependant, toutes les enquêtes montrent qu'une grande majorité de médecins souhaitent être payés principalement à l'acte. Pourquoi ? Car, tout comme l’ABSyM, ils sont convaincus que le paiement à l’acte offre la meilleure garantie de qualité des soins, et il y va notamment de l'intérêt des patients. La rémunération forfaitaire est un atout intéressant dans certains cas, plutôt complémentaire, car une tarification forfaitaire à grande échelle favorise la bureaucratie, pas la qualité.

Le maintien de la rémunération à l’acte a toujours été la ligne directrice que l’ABSyM n’a cessé de défendre, position indiscutable  et tournée vers l’avenir.

Avec l’ABSyM,  tous ensemble !

2. Conseil médical renforcé

La place du conseil médical s'est considérablement renforcée dans les réseaux hospitaliers. La cogestion que les médecins ont imposée dans les réseaux est incontestablement une réussite essentielle de l’ABSyM. Nos efforts acharnés pour impliquer stratégiquement et opérationnellement les médecins dans la gestion des réseaux hospitaliers ont clairement porté leurs fruits. Un hôpital sans médecins, c'est peut-être le rêve des économistes et des managers, mais c'est une utopie.

Il existe des preuves convaincantes dans d’autres pays - la Mayo Clinic aux États-Unis, par exemple - que les hôpitaux fonctionnent mieux avec des médecins comme co-pilotes dans le cockpit. C'est à partir de cette vision que l’ABSyM suit et surveille de près la mise en œuvre concrète de la co-gouvernance dans les hôpitaux.

Soit dit en passant, le président français Macron a proposé au début de cette année de nommer un tandem médico-administratif à la tête de chaque hôpital. Une affirmation qui peut aussi servir de ligne directrice chez nous. Dans le même temps, il est arrivé à la conclusion que le système de santé bénéficie de mesures qui redonnent aux médecins leur liberté perdue. Nous nous ferons un plaisir d’accueillir au sein de l’ABSyM, le président Macron comme membre honoraire.

Avec l’ABSyM,  tous ensemble !

3. Exonération de TVA

Lorsque l'exonération de la TVA a été levée l'an dernier pour les interventions et les traitements "sans but thérapeutique", l’ABSyM a pu empêcher une révolution radicale de la réglementation de la TVA. Grâce à l’ABSyM, seul le médecin, et non le fisc, détermine quels traitements ont un but thérapeutique et sont exonérés de TVA.

Nous avons également négocié avec succès l'interprétation la plus large possible du terme « objectif thérapeutique ». Par exemple, non seulement les actes médicaux, mais aussi les actes administratifs et de soutien qui sont nécessaires pour garantir la qualité des soins relèvent de l'exonération de la TVA. Il en va de même pour la coordination, la formation et les indemnités de garde.

Les remboursements des médecins-chefs de service, des hygiénistes hospitaliers et des médecins-chefs sont également exonérés de la TVA. La règle d'exonération s'applique également à tous les "actes étroitement liés aux soins infirmiers et médicaux hospitaliers effectués par les hôpitaux, les établissements psychiatriques, les cliniques et les dispensaires".

Hors secteur hospitalier, cela concerne par exemple l’indemnité des médecins coordinateurs et conseils  en maison de soins, les indemnités des médecins généralistes responsables de cercles et les indemnités de la formation pratique des médecins généralistes et spécialistes.

Avec l’ABSyM,  tous ensemble !

4. Utilisation correcte de la télémédecine

Pour les patients qui consultent un médecin en ligne, le remboursement n'est prévu que s'il existe déjà une relation  thérapeutique entre le médecin et le patient. Cette condition sine qua non, c’est l’ABSyM qui l’a obtenue et grâce à elle, ce nouvel outil reste entre les mains du médecin traitant. Une manière de se protéger contre l'utilisation abusive de la télémédecine par les sociétés commerciales.

Une relation thérapeutique existe si le médecin généraliste a en charge le DMG du patient.  Cela vaut également pour le médecin généraliste qui fait partie d'une pratique de groupe et dont l'un d’entre eux gère le DMG du patient ou pour le patient qui a eu une consultation physique avec le médecin au moins une fois dans l'année civile en cours ou au cours des deux années civiles précédentes.

Contrairement à la règle générale, une consultation télé ou vidéo peut également être facturée si le patient a été adressé par un médecin à un médecin spécialiste. Le recours aux téléconsultations est également possible durant une période de garde organisée.

Le principe de la relation thérapeutique préalable est un argument clé qui démontre clairement notre valeur ajoutée en tant que syndicat. C'est la meilleure garantie contre les abus des sociétés commerciales qui proposent des consultations vidéo avec un médecin inconnu. Une telle utilisation abusive de la télémédecine ne répond pas aux normes de qualité que méritent vos patients.

Avec l’ABSyM,  tous ensemble !

5. Nouveau statut pour les MACS

L’ABSyM a été l'une des co-fondratrices du nouveau statut qui accorde aux médecins spécialistes en formation (MACS) de nombreux droits et une meilleure rémunération. Nos efforts ont abouti à une convention collective (CO) avec les fédérations hospitalières sur le salaire minimum et les conditions de travail. Que cette CO soit qualifiée de moment charnière pour les jeunes médecins est peu dire.

En effet, celle-ci leur a donné droit à une augmentation immédiate de leurs revenus ainsi qu’une augmentation supplémentaire cumulée à 125 % pour le travail de nuit et 150 % pour le travail du dimanche. Pour la première fois, le temps de travail effectif des médecins en formation est recensé objectivement afin de mettre fin aux abus du passé. Au moins aussi importantes sont la garantie de salaire dès les premiers jours de maladie et l'exonération du travail hospitalier à partir de la 26e semaine pour la jeune femme MSF enceinte.

Et les négociations ne sont certainement pas terminées. L’ABSyM s'engage à récupérer d'autres droits essentiels pour les MACS. Grâce à nos efforts incessants, le virage vers un statut protégé est enfin pris. Le processus ne peut plus s’inverser. Nous sommes fiers de nos négociateurs qui ont fait un excellent travail. Cela dit, un processus d’évaluation reste nécessaire.  Il faut éviter que la culture des MACS ne se transforme en une culture de salariés. Nous reviendrons plus tard sur nos réalisations en faveur des maîtres de stage.

Avec l’ABSyM,  tous ensemble !

6. Un secret médical bien gardé

L’ABSyM surveille de près la diffusion non sécurisée des données médicales sensibles des patients sur de nombreuses plateformes électroniques. Les données des patients menacent de devenir un concept purement économique. Qu'il s'agisse de prescriptions médicales ou de données issues de dossiers médicaux, médecins et patients doivent pouvoir compter sur leurs droits.

En pleine crise du Covid, le Gouvernement nous concoctait une "loi pandémie", établissant une base de données centrale pour les prescriptions électroniques. Heureusement, l’ABSyM a pu s’interposer. Nos avocats sont rapidement intervenus pour vous protéger, vous et vos patients, du danger de cette base de données à la « Big Brother ».  Et dans la version finale du texte de loi, on ne retrouve plus aucune trace  de cette base de données centrale.

Une vigilance permanente s'impose car la bonne utilisation des données de santé est sous pression constante. De nombreuses initiatives jouent encore des tours au « consentement éclairé » du patient ou l'interprètent à leur meilleure convenance. La sécurité lors de l'échange des données des patients doit rester une priorité absolue et ne peut être compromise.

La médecine de haute qualité tient ou tombe avec la confidentialité des données médicales. Quiconque puisse avoir l’intention de porter atteinte ou de compromettre le secret médical trouvera l’ABSyM sur son chemin.

Avec l’ABSyM,  tous ensemble !

7. Le champ d’action du médecin généraliste bien gardé

L’ABSyM assure un suivi complet de l’activité des médecins et s’oppose à toute forme de légalisation de l’exercice illégal de la médecine. Le transfert de tâches incombant essentiellement au médecin généraliste, comme la vaccination, à d’autres professions de la santé contribue à la dévaluation de son métier.

L’ABSyM a utilisé tous les moyens légaux pour que la vaccination demeure aux mains des généralistes. Bien que les pharmaciens soient parvenus à obtenir l’autorisation de vacciner, l’intervention de l’ABSyM a permis de limiter ce droit de vaccination aux vaccins contre la Covid. Le projet de loi initial ouvrait la porte à une extension à d’autres vaccins. La suppression de cette disposition est incontestablement à mettre au crédit de l’ABSyM.

Si l’ABSyM n’avait pas mené une opposition cohérente, les pharmaciens seraient en mesure de prolonger un traitement sans ordonnance ou d’en ajuster la posologie. Il leur serait également permis d’initier des traitements soumis jusqu’ici à la prescription d’un médecin.

Grâce à l’ABSyM, le droit à pouvoir vacciner des pharmaciens reste également limité dans le temps. L’‘assouplissement’ exceptionnel de la loi en temps de pandémie est ancré légalement dans le temps. L’ABSyM veille à ce que la date d’expiration de cette mesure temporaire ne soit pas prolongée ‘en stoemelings’.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

8. Accords tarifaires équilibrés

Grâce à l’ABSyM, des accords équilibrés sont conclus et contrôlés. Les accords tarifaires sont synonymes d’accessibilité, de maîtrise des coûts et de sécurité tarifaire pour le patient. Le taux de (dé)conventionnement est un baromètre qui indique si les limites tarifaires convenues sont acceptables pour les médecins. Nous ne nous limitons pas à la conclusion d’accords, nous suivons également de près leur mise en œuvre adéquate. Nous identifions et abordons en temps utile les interventions unilatérales.

La notion de conventionnement et de déconventionnement est inhérente au système d’accords. Pour l’ABSyM, il s’agit d’un choix équivalent entre deux systèmes ayant chacun des avantages et des inconvénients. Que le médecin puisse continuer à choisir en âme et conscience reste une ligne directrice que l’ABSyM n’a pas cessé de défendre.

C’est pourquoi nous nous opposons à toute tentative du ministre Vandenbroucke de rendre ce choix non pertinent en imposant des tarifs conventionnés aux médecins non conventionnés. L’enjeu est ni plus ni moins l’avenir de notre modèle médical et de la profession indépendante de médecin. Si cela ne tenait qu’aux autres syndicats de médecins, le ministre aurait les coudées franches pour imposer son modèle idéologique à tous les médecins.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

9. Vérification électronique du patient

Il n’y a pas que de grands dossiers idéologiques. Nos négociateurs s’attachent avec la même énergie à engranger des résultats qui, a priori, semblent moins importants, mais qui peuvent avoir un impact considérable sur votre pratique quotidienne.

Imaginez que vous deviez vérifier l’identité de votre patient à chaque consultation ou visite à domicile, et non annuellement ou tous les deux ans, comme c’est le cas aujourd’hui. Les infirmières, par exemple, sont tenues de lire l’eID à chaque contact avec le patient. Saviez-vous que les mutuelles et l’INAMI voudraient imposer la même obligation aux médecins ? Ils militent en ce sens depuis des années.

L’ABSyM a résolument rejeté cette ‘lecture de carte’ obligatoire à chaque consultation ou visite à domicile. Nous vous avons épargné la répétition de la même manipulation absurde des dizaines de fois par jour. Sans compter que tous les patients n’ont pas toujours leur carte d’identité sur eux. Pensez aux enfants de parents séparés, par exemple. Et quid si une carte d’identité est volée ou n’est plus valide ?

Notre impact se manifeste également dans de ‘petites’ réalisations qui semblent peut-être aller de soi. La possibilité que des négociations aient été en cours à ce sujet ne vous avait peut-être jamais effleurée…

Un petit effort de la part de l’ABSyM représente pour vous un monde de différence.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

10. Le médecin généraliste en tant que coordinateur

L’ABSyM a toujours assidûment défendu le rôle central et principal du médecin généraliste. Nous veillons à ce que le médecin généraliste reste fermement à la barre du réseau multidisciplinaire de dispense de soins chroniques. Bien évidemment, les médecins spécialistes, pharmaciens, infirmières et kinésithérapeutes peuvent y apporter leur expertise très précieuse. Mais il appartient au médecin généraliste de poser le diagnostic primaire et de rester, en tant que coordinateur des soins, l’interlocuteur central.

S’adresser à une diététicienne en ayant le diabète sans prescription du médecin ? Se rendre chez l’infirmière pour soigner une plaie sans prescription du médecin ? Ne comptez pas sur les autres syndicats de médecins, qui ne voient aucune objection aux tentatives du gouvernement de placer les autres prestataires de soins sur un pied d’égalité avec le médecin généraliste. En opposant une forte résistance, l’ABSyM a pu empêcher qu’il ne devienne un énième rouage du système de santé et puisse garder son rôle central.

L’ABSyM considère le médecin généraliste comme le ‘mandataire’ de la prescription. Qu’il s’agisse de médicaments, de radiologie, de biologie clinique, de kinésithérapie ou de soins infirmiers, la prescription ne peut être sous-traitée à des non-médecins. Les dentistes, infirmières et sages-femmes peuvent certes prescrire des médicaments, mais dans une mesure très limitée. Pour nous, cela ne peut pas aller plus loin.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

11. Standstill pour les suppléments d’honoraires

Le standstill en matière de suppléments d’honoraires dans le secteur hospitalier a mis en évidence le fait qu’une part importante de ces suppléments d’honoraires sert à financer les hôpitaux. C’est pourquoi à la demande de l’ABSyM, le gouvernement a accepté un arrêt parallèle : pas de retenues supplémentaires sur les honoraires tant que les suppléments d’honoraires restent gelés.

La convention collective sur la stabilisation des suppléments d’honoraires et des rétrocessions a été rendue obligatoire par arrêté royal, de sorte qu’une application uniforme de celles-ci puisse être assurée dans tous les hôpitaux. L’instauration de nouvelles retenues pour les frais occasionnés par les services médicaux non remboursés par le budget n’est pas autorisée pendant la durée de cette convention collective, à l’exception des investissements dans l’innovation médicale.

La stabilisation des suppléments d’honoraires concerne les hospitalisations en chambre individuelle et s’applique tant aux médecins conventionnés que non conventionnés. Grâce à l’ABSyM, une augmentation des pourcentages fixés dans les réglementations générales des hôpitaux n’est pas possible pour le moment.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

12. Report des coopérations fonctionnelles

L’Inami a accédé à la demande de l’ABSyM de ne pas introduire les coopérations fonctionnelles des postes de garde, comme prévu à l’origine, en 2023. Le numéro d’appel central 1733, nécessaire au triage des patients, ne sera opérationnel qu’en juin 2024. Sur l’insistance de l’ABSyM, la date de début des coopérations a été repoussée au 1er janvier 2025.

Si cela ne dépendait que de l’ABSyM, on ne s’arrêterait pas à un simple report, mais les coopérations fonctionnelles seraient définitivement enterrées. L’augmentation d’échelle qui ne permet plus aux médecins généralistes d’organiser leur permanence que dans le cadre exclusif de coopérations de minimum trois postes de garde pour une zone d’au moins 300 000 habitants est injustifiable. Seul, un des trois postes de garde peut rester ouvert la nuit.

Les autres syndicats de médecins estiment qu’un patient qui doit parcourir 30 kilomètres la nuit pour atteindre un poste de garde est la ‘nouvelle réalité’. L’ABSyM met tout en œuvre pour préserver patients et médecins d’un tel scénario. En soi, les coopérations ne sont rien d’autre qu’une opération déguisée pour réaliser des économies, qui impose aux médecins généralistes des gardes de nuit plus lourdes sur des terrains inconnus, auprès de patients qu’ils ne connaissent pas.

À la fin du mois de novembre 2020, nous avons saisi le Conseil d’État pour faire annuler l’AR introduisant les coopérations fonctionnelles. Une décision est attendue fin 2023.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

13. La consultation à 30 euros

Le tarif d’une consultation chez le médecin généraliste a augmenté de 10 % en un an :  de 27,25 euros début janvier 2022 à 30 euros le 1er janvier 2023. L’ABSyM a ainsi tenu sa promesse faite en 2020 de porter le tarif des consultations du médecin généraliste à 30 euros en trois ans. L’augmentation est entrée en vigueur un an plus tôt qu’initialement prévu. Et ce, en partie, grâce aux médecins spécialistes qui se sont montrés prêts à renoncer à une partie de leur budget.

On peut naturellement objecter que 30 euros pour une consultation chez le médecin généraliste est amplement mérité, et donc logique. Et ce n’est certes pas spectaculairement plus élevé que ce à quoi l’indexation prévue donnait droit. Mais tout doit être négocié. Sans une injection supplémentaire de 2,5 % au-delà de l’index, le tarif aurait stagné cette année à 29,19 euros.

Parallèlement à cette réévaluation des médecins généralistes, les consultations des spécialistes ayant les honoraires de consultation les plus bas ont également été revalorisées le 1er janvier 2023. Les 30 euros sont donc non seulement acquis pour les médecins généralistes, mais aussi pour toute une série de médecins spécialistes qui travaillaient à un tarif inférieur à 30 euros.

La revalorisation de la médecine générale est pour l’ABSyM un chantier inachevé. Nous allons donc mettre tout en œuvre pour réitérer l’augmentation de 2,5 % au-delà de l’index en 2024. 

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

14. Protection des revenus pendant la Covid

Résumer en un seul sujet les résultats que nous avons pu engranger pour vous et vos collègues pendant la crise Covid est difficile. Pendant ces mois et ces années sombres, l’ABSyM s’est beaucoup préoccupée des conditions de travail des médecins, de leur bien-être et de leurs revenus. Pour ce thème, nous mettrons l’accent sur nos résultats ayant eu une incidence sur vos revenus.

Sous l’impulsion de l’ABSyM, les téléconsultations et les vidéoconsultations ont pu voir le jour et ont été financées de manière appropriées. Nos négociateurs ont également été constamment sur le pied de guerre pour le paiement correct des médecins dans les centres de tri ou de test, dans les maisons de repos et de soins, les hôpitaux et les cabinets de médecine générale.

Nous avons négocié avec succès des mesures de soutien fédérales et régionales, des revenus de remplacement et des compensations financières pour les médecins forcés de fermer temporairement leur cabinet. Ainsi, nous avons joué un rôle important dans le droit passerelle de crise pour les médecins qui ont dû interrompre leurs activités non urgentes et dans la prime compensatoire pour les médecins ayant enregistré une baisse substantielle de chiffre d’affaires.

Lorsque le gouvernement a décidé d’accorder une indemnité supplémentaire unique par DMG, l’ABSyM a pu empêcher que le régime ne soit préjudiciable aux collègues jeunes. Nous avons également fait tout ce qui était en notre pouvoir pour protéger les médecins spécialistes en formation de la perte de revenus. Et n’oublions pas non plus, la compensation de 2,5 euros par contact patient pour les coûts de matériel de protection.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

15. Soutien à la santé mentale

Dans notre pays, la santé mentale est organisée de façon particulière. La raison en est le ‘Projet 107’, qui fait référence à l’article 107 de la loi relative aux hôpitaux. Si des hôpitaux gèlent volontairement des lits, c’est aussi parce qu’ils peuvent affecter le personnel ainsi libéré pour envoyer des équipes mobiles en ‘visite à domicile’ chez le patient pour des soins psychiatriques spécialisés.

L’ABSyM est attentive tant à la position des médecins généralistes qu’à celle des psychiatres dans ces formes de soins alternatifs. La santé mentale est l’affaire de tous, depuis les soins somatiques en psychiatrie jusqu’à la psychiatrie de liaison dans les hôpitaux généraux. Dans tous ces domaines, nous avons pesé sur le processus décisionnel.

De nombreuses réalisations en matière de soins de santé mentale portent donc le sceau de l’ABSyM. Mentionnons par exemple la réévaluation de l’électroconvulsivothérapie (ECT) tant pour les psychiatres que pour les anesthésistes, que nous avons introduite en novembre 2021. Grâce à l’intervention de l’ABSyM, les psychiatres et psychiatres infanto-juvéniles ont rapidement eu accès à la nomenclature ambulatoire pour des ‘consultations à distance’ pendant la crise de Covid.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

16. Réforme de la nomenclature

La réforme de la nomenclature est une maison en construction, provisoirement sans fondation achevée ni toit. La manière dont la réforme de la nomenclature est présentée semble à première vue innocente. Les honoraires du médecin sont divisés en une partie ‘revenus’ et une partie ‘coûts’.

Grâce à l’ABSyM, la partie ‘coût’ conserve également son statut d’honoraire. Cela signifie que cette partie ne peut  pas être transférée automatiquement au budget des moyens financières (BMF) des hôpitaux.  Aux conseils médicaux et aux gestionnaires de s'entendre là-dessus.

On peut considérer l’hypothèse suivante : la partie attribuée au médecin serait des honoraires ‘purs’. Or, le ministre Vandenbroucke a déjà fait comprendre que ‘pur’ n’était pas synonyme d’‘intouchable’. En bref, nous sommes-là face à une incertitude quant à l’importance des honoraires ‘purs’ et à leur destination finale. Quelle garantie avons-nous que les honoraires ‘purs’ reviennent intégralement au médecin ? Par ailleurs, dans le cadre de la réforme de la nomenclature, aucune mention n’est faite des médecins extramuros. Comment sont-ils censés s’en sortir ?

L’ABSyM ne se laisse pas berner : une maison n’est habitable que lorsque le bâtiment est complètement fini et réceptionné. Avant cela, nous ne pouvons donner notre feu vert. Nos négociateurs restent vigilants et attentifs pour éviter que des sous-accords insidieux ne viennent pourrir cet exercice.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

17. Médecins extramuros

Les développements actuels dans le domaine des soins sont principalement axés sur les hôpitaux. Qu’il s’agisse de la réforme de la nomenclature ou du calcul de la partie coûts des honoraires, les problèmes spécifiques liés à la pratique extra-hospitalière ne sont actuellement pas analysés.

Pendant la crise Covid, le gouvernement souffrait du même mal. Si l’ABSyM n’avait pas à maintes reprises défendu les spécialistes indépendants, ceux-ci se seraient retrouvés sans matériel de protection. Le gouvernement avait omis de les inscrire sur la liste des professions prioritaires pour la livraison de masques buccaux. L’ABSyM est également intervenue lorsque le même gouvernement n’a pas impliqué les médecins spécialistes extrahospitaliers dans les plans d’urgence pour affronter l’épidémie.

L’ABSyM est le seul syndicat à mettre le holà pour s’opposer au traitement en parents pauvres des quelque 9 000 spécialistes extramuros. Ceux-ci ont droit aux mêmes règles du jeu équitables et méritent les mêmes opportunités que leurs collègues des hôpitaux. Le président de l’ABSyM est un médecin extramuros qui connaît cette sensibilité comme personne d’autre.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

18. Utilisation correcte de VIDIS

Quiconque envisage de saper ou de compromettre le secret médical trouvera l’ABSyM sur son chemin. Nous l’avons déjà écrit dans un sujet précédent. Un exemple concret est VIDIS, abréviation de ‘Virtual Integrated Drug Information System’. Il s’agit d’un dossier éminemment sensible en matière de protection de la vie privée qui requiert notre attention continue.

VIDIS est un projet de l’Inami, conçu pour faciliter l’échange électronique d’informations sur les médicaments entre médecins et patients, mais aussi entre les différentes professions de la santé. En soi, il n’y a rien de mal à ce que les médecins, les pharmaciens et les infirmières partagent le schéma de médication du patient. Des professionnels de la santé qui communiquent aisément entre eux, cela ne peut être que bénéfique au patient.

Jusqu’à ce que les difficultés ne commencent invariablement à apparaître. En effet, les pharmaciens n’ont pas tardé à exiger que le médecin mentionne également l’indication dans le schéma de médication de chaque traitement. Tous les signaux d’alarme se sont mis à retentir et l’ABSyM s’est raidie.

Les pharmaciens ne doivent pas avoir accès au dossier médical du patient, ils n’ont pas à connaître le diagnostic. Et le schéma de médication ne peut certainement pas servir de tremplin pour que le pharmacien commence un traitement. Les patients ont également droit à la protection de leur vie privée. Pour nous, la loi sur les droits des patients n’est pas un simple bout de papier.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

19. Ajustement du New Deal

Le New Deal pour le médecin généraliste ne cesse de faire l’actualité. À l’heure actuelle, les médecins généralistes ont le choix entre un modèle à l’acte dans lequel ils sont principalement payés par prestation effectuée, ou un modèle forfaitaire assorti d’un forfait fixe par patient. Frank Vandenbroucke a conçu le New Deal comme une sorte de ‘troisième voie’.

Le système de financement du New Deal est un modèle en trois parties dans lequel les médecins généralistes sont payés pour 40 à 45 % par capitation, pour 40 à 45 % par prestation et pour 10 à 15 % via des primes de soutien à la pratique. Les médecins généralistes ont la possibilité de s’y engager volontairement ou de se convertir à ce troisième modèle. Mais dans les premiers projets, les généralistes non conventionnés et les pratiques solos en étaient exclus.

Depuis toujours, l’ABSyM prône le libre choix de la pratique. Pour nous, toutes les formes de pratique ont la même valeur. Au sein du groupe de travail chargé de préparer le New Deal, nos négociateurs n’ont pas ménagé leurs efforts. Et avec succès, car le New Deal est à présent accessible également aux pratiques solos et ce, peu importe le statut de convention du médecin généraliste.

Nous sommes également parvenus à faire annuler beaucoup d'autres conditions. Ainsi, le seuil minimum de 1 000 patients – un frein pour les jeunes médecins et les médecins en fin de carrière – a été supprimé à la demande de l’ABSyM. L’obligation pour les médecins généralistes de recruter des infirmières ou des assistants de pratique en tant que salariés, a également été supprimé. Ces personnes peuvent désormais avoir le statut d’indépendant.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

20. Respect pour le médecin

Les ministres qui insultent le médecin généraliste qui travaille en solo et le qualifient de relique du passé. Les mutualités et les organisations coupoles d’hôpitaux qui taxent invariablement les médecins de ‘profiteurs’. Dans la vision de nos opposants, les médecins sont des égoïstes avides d’argent qui ne reculent devant rien pour pousser leurs patients à la dépense.

Qui s’y frotte s’y pique…

Dénigrer les médecins, aujourd’hui, c’est aussi dénigrer l’ABSyM. Il ne s’agit pas  d’une coïncidence ! Même si nous sommes le seul syndicat de médecins à défendre véritablement les médecins, nous n’hésitons pas. Nous tapons sans arrêt sur le clou, c’est cela aussi l’ABSyM.

La grande majorité des médecins ne sont pas des personnes avides d’argent comme aiment à les dépeindre nos autorités, mais des médecins qui travaillent dur, socialement engagés et motivés qui mettent leurs patients au centre de leurs préoccupations.

C’est pourquoi l’ABSyM appelle constamment à plus de respect pour les médecins de la part du gouvernement et des mutualités. C’est aussi une nécessité. Vous, vos consœurs et vos confrères, vous méritez une plus grande reconnaissance sociale.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

Vous trouverez toutes les informations concernant les instructions de vote en cliquant ICI

Notre programme électoral

Le slogan « Votre avenir est notre priorité » est au cœur de notre campagne dans laquelle BVAS se présente comme un syndicat de médecins constructif et tourné vers l'avenir. Comment voyons-nous votre avenir ? Qu'est-ce qui nous différencie des autres syndicats ? Et surtout : pourquoi est-il absolument nécessaire de voter pour l'ABSyM en juin ?

Nos figures de proue

Durant les élections médicales, les figures de proue de l’ABSyM s’adressent directement à tous les médecins. Chaque vidéo comporte un module pratique avec des explications sur la procédure électorale. Nos figures de proue se retrouvent également dans la brochure qu’ont reçue l’ensemble des 60.000 médecins belges.