Vous pensez comme nous ? Les résultats de notre enquête nationale !

3 juin 2018

Nous sommes très fiers de vous présenter les résultats de notre grande enquête nationale auprès des généralistes et spécialistes

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Nous sommes très fiers de vous présenter les résultats de notre grande enquête nationale auprès des généralistes et spécialistes[1]. Les questions ont été transmises à la demande de l’ABSyM par le groupe RMN entre le 30 mars et le 24 mai 2018.  Avec 1.295 participants, nous marquons un grand coup pour cette enquête. Mais oui, vous pensez comme nous !

 

Cliquez ici pour voir la vidéo de David Simon, généraliste et Philippe Devos, spécialiste.

 

A l’ABSyM, il est de tradition de prendre le pouls de ce qu’il se passe parmi les généralistes et les spécialistes.  Notre enquête a mis en évidence un éventail  de thèmes et de sujets d’actualité.  Qu’attendent les médecins d’un syndicat de médecins ?  De quoi s’inquiètent-ils ?  Qu’est-ce qui les poussent à donner le meilleur d’eux-mêmes et comment l’ABSyM peut-elle les soutenir ? Voici une sélection des résultats :

 

1. Formation
Notre enquête montre que 8 sur 10 généralistes (80%) et spécialistes (81%) sont satisfaits de leur maître de stage.  On observe que 43% de généralistes souhaite devenir maître de stage eux-mêmes.   Chez les spécialistes, l’intérêt est  un peu plus marqué (47 %). Tout aussi frappant : une grande majorité avoue avoir presté des heures supplémentaires sans indemnisation.  Deux tiers des médecins généralistes et plus de neuf spécialistes sur dix sont dans ce cas de figure.

A la question s’ils sont favorables à un ‘filtre’ pour les études de médecine,  53% des généralistes et 60% des spécialistes ont répondu ‘oui’.  Pendant leurs études, ils pensaient autrement : 69% des généralistes et 76% des spécialistes admettent que pendant leur formation, ils étaient contre le numerus clausus. 

 

2. Les honoraires
Un résultat frappant de cette enquête : si les médecins spécialistes avaient le choix entre le paiement à l’acte ou le forfait, il en ressort que le paiement à l’acte l’emporte (52%) mais également la combinaison des deux (acte-forfait) à hauteur de 30%.  Ceci est en parfaite adéquation avec le programme de l’ABSyM. 

Pour nous, le paiement à l’acte offre la meilleure garantie d’une qualité de soins.  Les honoraires forfaitaires sont un complément intéressant mais nous ne croyons nullement qu’une forfaitarisation plus grande améliore en soi la qualité.  Nous remarquons aussi qu’une revalorisation de la nomenclature est en tête de la liste des souhaits.

Pour beaucoup de médecins généralistes, le paiement à l’acte reste attractif.  A la question « quelles thèmes un syndicat de médecins doit-il défendre ? 65% des généralistes sont favorables à un paiement à l’acte.  Se trouvent également en tête de la liste des souhaits,  une revalorisation de la nomenclature (67%), la sécurité (53%) et les postes de garde (52%). 

 

3. Equilibre vie privée-vie professionnelle
Ce qui saute aux yeux aussi bien chez les généralistes que chez les spécialistes, c’est l’appel à un meilleur équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle.  Quatre généralistes sur 10 travaillent plus de 60 heures par semaine.  Si vous demandez ensuite combien de temps les généralistes sont prêts à travailler s’ils ont le choix, alors à peine 7 % sont prêts à travailler 60h/semaine.

Parallèlement, chez les spécialistes, 36% d’entre eux estiment travailler plus de 60 heures par semaine, bien qu’une large majorité des spécialistes ne souhaitent plus travailler au-delà des 60 heures par semaine.  Et ils ont raison.  C’est aussi pourquoi l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, pour tous les médecins, est une priorité dans le programme de l’ABSyM.

Ce qui ressort également de cette enquête, c’est que la plupart des généralistes accordent de l’importance au service de garde bien que cela engendre une charge de travail importante. S’il n’y avait pas de service de gardes obligatoires, seuls 41% des médecins généralistes en effectueraient encore.

Notre enquête pointait aussi la charge administrative.  75% des médecins généralistes consacrent hebdomadairement 5 heures et plus aux charges administratives.  Pour 11% de généralistes, il s’agit même de plus de 15 heures par semaine.  Les spécialistes se plaignent également des charges administratives : 69% y consacrent plus de 5 heures par semaine.  Pour 14% d’entre eux, cela atteint même plus de 15 heures par semaine. 

 

4. Organisation de la pratique
De notre enquête, il ressort que 58% de généralistes préfèrent travailler en solo, 34% en pratique de groupe et 1% en maison médicale.  A la question, quel statut ils choisissent : la majorité répond le statut d’indépendant (59%).  Les autres choisissent d’exercer leur profession en tant que salarié (24%) ou n’accordent pas d’importance à leur statut (17%). 

En ce qui concerne les spécialistes, 42% choisissent de combiner l’hôpital et la pratique privée.  Quatre sur dix (42%) choisissent de travailler exclusivement en hôpital, et 11% ne jurent que par la pratique privée. 

 

5. D’autres résultats chez les spécialistes 

  • Plus de deux tiers des spécialistes (68%) pensent que les médecins hospitaliers ne sont pas suffisamment représentés au Conseil médical.
  • Les conseils médicaux doivent-ils avoir plus de pouvoir ? Pour plus de 91% des spécialistes la réponse est clairement ‘oui’.  Ceci correspond parfaitement aux efforts inlassables de l’ABSyM pour obtenir des garanties légales que les médecins doivent de manière stratégique et opérationnelle être impliqués dans la gestion des réseaux hospitaliers.
  • Une majorité de spécialistes (58%) se disent favorables à la formation des réseaux hospitaliers. Le financement forfaitaire des soins à basse variabilité n’est pas accepté: 61% sont contre, 39% y sont favorables. 

 

6. D’autres résultats chez les généralistes 

  • 71% des généralistes ne sont pas favorables à un élargissement du tiers-payant obligatoire.
  • 60% des généralistes pensent qu’il y a une pénurie de médecins dans sa zone. A la question dans quelle spécialité il y a pénurie, 70% répondent qu’il s’agit des généralistes.  Mais les spécialités comme l’ophtalmologie, la gériatrie et la pédiatrie sont également citées.
  • 84% des généralistes disposent d’un DMG électronique. Et 56% sont favorables à la prescription électronique (Recip-e). 

 

A l’analyse de ces résultats, nous ne pouvons conclure qu’une seule chose :

Mais oui, ‘vous pensez comme nous’ !

Votez donc aussi comme nous lors des élections médicales du 7 au 26 juin. 

Pour l’ABSyM la voix de chaque médecin compte.

Votez 1 ! Votez ABSyM !

 

Cliquez ici pour voir la vidéo de David Simon, généraliste et Philippe Devos, spécialiste.

 

Dr Marc Moens
Président ABSyM

 

[1] Enquête nationale on-line réalisée à la demande de l’ABSyM par RMN sur base d’un questionnaire transmis à tous les médecins qui reçoivent Le Spécialiste et Medisphère.

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.