Primeur : le Comité de l’assurance lie le budget destiné aux médecins à celui des médicaments

15 octobre 2012

Hier, le Comité de l’assurance a approuvé le budget pour l’année 2013. Huit millions supplémentaires seront destinés aux postes de garde mais, en contrepartie, le budget des médecins subirait une sensible diminution de l’ordre de 21,6 millions d’euro, via l’index. Entretemps, les mutuelles s’approprient de plus en plus de pouvoir.
 
Tout en attribuant huit millions d’euro supplémentaires aux postes de garde, le Comité de l’assurance fait payer le prix fort aux médecins. Par le biais de l’index, les honoraires diminueront de 21,6 millions d’euro. Toutefois, il serait possible de récupérer l’index, partiellement ou dans son intégralité, basé sur l’évaluation des effets de dépenses des médicaments dans les classes concernées (inhibiteurs de la pompe à protons, antibiotiques, statines, …) Ceci constitue une première, le Comité de l’Assurance utilise une astuce budgétaire en liant le budget des médecins à celui

Hier, le Comité de l’assurance a approuvé le budget pour l’année 2013. Huit millions supplémentaires seront destinés aux postes de garde mais, en contrepartie, le budget des médecins subirait une sensible diminution de l’ordre de 21,6 millions d’euro, via l’index. Entretemps, les mutuelles s’approprient de plus en plus de pouvoir.

 

Tout en attribuant huit millions d’euro supplémentaires aux postes de garde, le Comité de l’assurance fait payer le prix fort aux médecins. Par le biais de l’index, les honoraires diminueront de 21,6 millions d’euro. Toutefois, il serait possible de récupérer l’index, partiellement ou dans son intégralité, basé sur l’évaluation des effets de dépenses des médicaments dans les classes concernées (inhibiteurs de la pompe à protons, antibiotiques, statines, …) Ceci constitue une première, le Comité de l’Assurance utilise une astuce budgétaire en liant le budget des médecins à celui des médicaments.

 

L’ABSyM se pose également des questions par rapport au paragraphe dans lequel on peut lire que « les mutuelles auront des moyens techniques et budgétaires pour contrôler la réalité, la conformité et l’opportunité des prestations médicales ainsi que le droit de  réclamer le remboursement des prestations aux prestataires. » L’ABSyM estime que ces tâches supplémentaires et le pouvoir lié à celles-ci représentent l’essence même du premier devoir de l’INAMI.

 

Les médecins des mutualités s’attribuent également l’opportunité d’établir les diagnostics et thérapies. Comme si les médecins des mutuelles étaient les seuls compétents capables de définir le diagnostic d’un patient.

 

 

Le Docteur Marc Moens, président de l’ABSyM

 

 

 

Pour plus d’informations sur ce communiqué de presse:

David Desmet, responsable chargé de la communication de l’ABSyM, attaché au Président

david.desmet@absym-bvas.be, 0491/233.000

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