Nouveau financement pour les centres de triage après une médico-mut « historique »
Dès aujourd’hui, tous les médecins d’un centre de triage pour les patients atteints de COVID-19 pourront être rémunérés par un honoraire uniforme qui correspond à l’honoraire de la consultation du médecin généraliste accrédité. Les médecins coordinateurs recevront un honoraire forfaitaire. Les centres de tris devront, chaque semaine, transmettre un relevé de toutes les prestations à l’INAMI qui leur fournira un document type.
Bruxelles, le 23 mars 2020.
Le nouveau financement accordé aux centres de triage a été approuvé samedi matin lors d’une réunionde la médico-mut que l’on peut qualifier d’ « historique » puisqu’il s’agit de la première réunion à distance via internet. Le nouveau financement accordé aux centres de triage est entré en vigueur ce lundi matin dès 8h.
Une banque de données recensera tous les centres de triage (qui se verront attribuer un numéro d’ordre) et les adresses de contact. Pour les médecins qui travaillent dans ces centres de triage, leur honoraire sera l’équivalent de l’honoraire pour la consultation du généraliste accrédité. Cette rémunération uniforme sera identique pour tous les médecins tant les généralistes que les spécialistes, les candidats médecins généralistes en formation et les candidats médecins spécialistes en formation.
Les dispensateurs de soins coordinateurs, les infirmier(e)s, les paramédicaux recevront un honoraire forfaitaire par partie de journée. Le personnel administratif pourra également compter sur une indemnité forfaitaire.
La facturation se déroulera de manière simple. Les centres de triage recevront chaque semaine de l’INAMI un document type dans lequel ils indiqueront les prestations effectuées liées aux médecins et aux patients. Il n’est donc pas nécessaire d’émettre une attestation de soins donnés.
Cette mesure s’ajoute aux autres mesures de soutien en vigueur depuis le 14 mars dernier, à savoir les numéros de code nomenclature temporaires pour la téléconsultation, le droit de passerelle accordé aux médecins qui cessent leur pratique pour ne plus traiter que les cas urgents et l’avance de trésorerie à concurrence d’un milliard d’euros pour les hôpitaux.
Pour plus d’information : https://www.riziv.fgov.be/fr/presse/Pages/covid19-20200322.aspx
Dr Philippe DEVOS,
Président
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.