Médecins : ce qui change au 1er janvier 2020

7 janvier 2019

 
A partir du 1er janvier 2020, la prescription électronique des médicaments pour les patients ambulatoires deviendra obligatoire. Les médecins à partir de 64 ans seront exemptés. L'ordonnance papier peut également être utilisée lors d'une visite (à domicile) ou en cas de force majeure.

Image

 

BRUXELLES 31/12 - A partir du 1er janvier 2020, la prescription électronique des médicaments pour les patients ambulatoires deviendra obligatoire. Les médecins à partir de 64 ans seront exemptés. L'ordonnance papier peut également être utilisée lors d'une visite (à domicile) ou en cas de force majeure.

 

L'utilisation obligatoire de la prescription électronique pour les patients ambulatoires débutera le 1er janvier 2020, tant pour les médecins généralistes que pour les médecins spécialistes. L'obligation ne s'applique pas aux prescripteurs qui sont âgés de 64 ans ou plus à ce moment-là. Les médecins peuvent également continuer à prescrire sur papier lors de visites à domicile, lors d'une visite dans un établissement ou en cas de force majeure.
 
 
Un nouveau modèle de prescription papier est entré en vigueur depuis le 1er novembre 2019. La version imprimable peut désormais être téléchargée via l'INAMI. Les médecins sont-ils prêts pour la prescription électronique obligatoire?  Un sondage réalisé par MediQuality il y a deux mois, a révélé que 38% d'entre vous, seulement, se disaient prêts.
 
 
Les honoraires des médecins (consultations, visites, avis et surveillance) augmenteront de 1,95% à partir du 1er janvier 2020. Cette hausse n'aura cependant pas de conséquences pour les patients, qui seront davantage remboursés. Les consultations des pédiatres seront elles revalorisées à hauteur de 4,7% au-delà de l'indexation prévue. La consultation chez le généraliste coûtera désormais 22,22 euros contre 21,79 auparavant pour un médecin non accrédité, et 26,80 euros au lieu de 26,27 chez le médecin accrédité. La visite à domicile s'élèvera à 39,63 euros (38,88 auparavant). Ces tarfis ont été fixés par le Conseil général et le Comité de l'assurance de l'INAMI, le 19 décembre 2019, à l'unanimité, au sein de la Commission nationale médico-mutualiste (CNMM). Il s'agit d'un accord pour 1 an.
 
 
À compter du 1er janvier 2020, chaque hôpital général et universitaire belge devait faire partie d'un réseau clinique, en vertu d'un projet de loi adopté en février dernier visant à rationaliser le paysage hospitalier belge. Dans les faits, seuls les hôpitaux wallons seront organisés en réseau à cette date. La Flandre et la Région bruxelloise dépasseront quant à elles l'échéance fixée par le fédéral.
 
 
Intelligence artificielle, internet des objets, robotique : ce ne sont là que quelques exemples de technologies qui font peu à peu leur entrée dans le secteur de la santé. L'impact est encore limité pour l'instant. Pourtant, ils peuvent changer les règles du jeu rapidement et radicalement.
 
 
Qu'est-ce qui nous attend dans le domaine de la santé ? Un secteur avec des réglementations complexes et des traditions fortes. Comment faire face aux nouveaux acteurs et à leur entrée dans le secteur de la santé ? La réponse se situe au niveau de la coopération et de la confiance. Ces nouveaux acteurs majeurs auront toujours besoin d'un réseau local. 
 
 
2020 sera une année passionnante, nous nous en réjouissons avec vous !
 
 
 
 
 

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.