Livrez les vaccins aux médecins généralistes et remboursez la consultation consacrée à la vaccination contre le coronavirus

14 février 2022

Sourde aux demandes répétées de l’Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM), l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) refuse obstinément d’approvisionner les cabinets de médecine générale en flacons de vaccins contre le coronavirus. 

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Les médecins généralistes sont obligés de suspendre leurs consultations pour se rendre en personne aux points de livraison où un horaire leur est imposé.

Les médecins généralistes sont obligés de suspendre leurs consultations pour se rendre en personne aux points de livraison où un horaire leur est imposé.

A cette obligation imposée par l’AFMPS, l’INAMI est venu ajouter l’interdiction pour le généraliste de demander le remboursement d'une consultation qui serait exclusivement consacrée à cette vaccination. 

Tout semble donc organisé pour faire obstacle à la vaccination par les médecins généralistes contre le  coronavirus alors qu’une campagne de communication invite leurs patients à les solliciter pour la recevoir. 

L’Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) demande que les flacons de vaccins contre le coronavirus soient livrés dans les cabinets des médecins généralistes qui en font la demande.

Elle demande de même à l’INAMI que les consultations consacrées à la vaccination contre le coronavirus soient remboursées comme le sont les consultations consacrées aux autres vaccins.    

Le médecin qui vaccine, contrôle aussi le DMI du patient et intervient si nécessaire pour organiser d'autres soins ou suivi ou information.



Docteur Luc Herry, président de l'ABSyM   

Docteur Marc Moens, président du VAS   

Docteur Dirk Scheveneels, vice-président de l’ABSyM   

Docteur David Simon, administrateur de l'ABSyM

Le médecin qui vaccine, contrôle aussi le DMI du patient et intervient si nécessaire pour organiser d'autres soins ou suivi ou information.

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.