Lettre ouverte de l’ABSyM à Madame la Ministre Onkelinx
L’Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) vous fait part de notre profonde déception suite à la décision toute récente du Gouvernement de déposer au Parlement un projet de loi qui porte atteinte à la fixation des honoraires médicaux en interdisant la libre fixation des honoraires dans les chambres à deux lits et communes et en imposant l’application du système du tiers-payant social.
Non seulement cette initiative populiste ne rapporte aucun bénéfice pour l’Etat, les conséquences de ce projet de loi – une fois voté par le Parlement – vont plus loin que les honoraires des médecins. Les honoraires libres aident à payer le personnel employé par le médecin, et aide à financier le matériel à la pointe de la technologie médicale et parfois aussi en partie le financement de l’hôpital.
Ce projet de loi n’est pas une mesure de protection supplémentaire des patients les plus démunis. Le seul effet est le beau cadeau pour les assurances hospitalisation des mutuelles et d’autres assureurs privés qui devront rembourser moins d’honoraires libres.
Etant donné que le Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique n’a pas voulu consulter le corps médical, l’ABSyM lui a envoyé une lettre ouverte. En annexe, nous joignons cette lettre ouverte qui peut être publiée sous la rubrique « opinion » ou « lettre de lecteur ».
Le Docteur Marc Moens, Président de l’ABSyM
En annexe : lettre à Madame la Ministre Onkelinx du 17 septembre dernier
Pour plus d’informations sur ce communiqué de presse:
David Desmet, responsable chargé de la communication de l’ABSyM, attaché au Président
david.desmet@absym-bvas.be, 0491/233.000
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.