Lettre ouverte au Conseil général de l'INAMI

10 octobre 2023

Le 2 octobre, le Comité de l'assurance de l'INAMI a approuvé à la majorité (14 voix y compris AADM) contre la minorité (5 voix ABSyM-CARTEL) les propositions de "budget 2024" à soumettre à l'examen du Conseil général de l'INAMI. Dans ce cadre, l'ABSyM a adressé hier un courrier au président du Conseil général, le Dr Marc Justaert.

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blanckaert

L'allocation de l'enveloppe structurelle de 100 millions selon des critères changeant chaque année et selon l'humeur des OA (les mutualités) est la fin du modèle de concertation. Elle détourne l'attention de l'abandon de la norme de croissance de 2 % qui est absolument nécessaire pour assurer le fonctionnement du système de soins de santé.

L’ABSyM insiste pour demander au Conseil général et au gouvernement d'inscrire tous les moyens disponibles dans la logique de la norme de croissance de 2 % jusqu'à sa mise en œuvre et de permettre des accords sectoriels dans le cadre du modèle de concertation afin d'aboutir à des propositions qui servent au mieux les intérêts du patient.

Les appropriate care qui ont été rejetés par le gouvernement peuvent être maintenus pour le secteur des médecins en concertation avec les OA et l'INAMI, à condition que le montant total soit réinvesti dans son propre secteur, comme cela a été fait de manière adéquate dans les accords médicomutualistes de 2021 et 2022.

La co-création a montré ce que l'on entend par co-gouvernance :

‘un âne ne trébuche pas deux fois sur la même pierre’.

Prof. Constantinus Politis, membre OA, et Dr. Johan Blanckaert, président

Vous pouvez consulter la lettre ouverte complète de BVAS au Conseil Général ci-dessous:

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.