Les MC continuent à créer un climat de méfiance vis-à-vis des médecins
En affirmant que les médecins spécialistes en ORL placent inutilement des drains transtympaniques, le président des MC, Luc Van Gorp encourage les patients à se méfier de leurs médecins. Pour l’ABSyM, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il est à noter que Luc Van Gorp a intensifié ses attaques à l’encontre du corps médical depuis que les mutuelles ont été contraintes de réaliser des économies importantes sur leurs frais de fonctionnement. La conduite du président des MC est carrément préjudiciable à la santé publique.
Luc Van Gorp a déclaré à la radio (VRT) que les médecins spécialistes en ORL posaient trop souvent des drains. Selon le président des MC, il s’agit d’interventions inutiles et superflues qui comportent des risques majeurs. L’ABSyM comprend parfaitement la réaction contrariée de l’union professionnelle des médecins spécialistes en ORL qui déclare que Van Gorp n’a aucune fondement scientifique sur lequel il peut se baser et que les risques de l’intervention évoqués sont considérablement exagérés.
Apparemment, les MC pensent qu’il est de leur devoir de rendre suspects les médecins qui traitent leurs patients en âme et conscience. Saper systématiquement la confiance des patients en leurs médecins nuit à la santé publique. Luc Van Gorp, philosophe, théologien et infirmier de formation en sait apparemment toujours plus que les médecins alors qu’au sein de son organisation, on ne compte pas de médecins spécialistes en ORL.
Peu de gens savent que les mutuelles ont un avantage financier sous forme de bonus si les budgets alloués aux prestations médicales ne sont pas entièrement utilisés. Ce bonus et les économies que le Gouvernement impose sur les frais de fonctionnement des mutualités peuvent expliquer les attaques persistantes et répétitives à l’encontre du corps médical.
Dr Philippe DEVOS
Président
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.