L’ABSyM déplore la tournure que prend le dossier des implants

30 novembre 2018

L’ABSyM a bien pris connaissance du dossier des implants publié dans plusieurs journaux et hebdomadaires. Définir la collaboration entre les médecins et le secteur des implants comme frauduleuse ou corruptible est totalement inacceptable pour l’ABSyM.

 

L’ABSyM a bien pris connaissance du dossier des implants publié dans plusieurs journaux et hebdomadaires. Définir la collaboration entre les médecins et le secteur des implants comme frauduleuse ou corruptible est totalement inacceptable pour l’ABSyM. Les relations financières entre les médecins et l'industrie des implants doivent être transparentes. Par ailleurs, les médecins qui effectuent des travaux scientifiques ou mettent leur expertise et leur savoir-faire à disposition pour améliorer la qualité des implants et innover doivent pouvoir être rémunérés correctement.

 

L’ABSyM approuve le Sunshine Act et le registre de transparence. Le secteur des implants est déjà strictement réglementé et soumis à des mécanismes de contrôle et de surveillance très pointus. L’ABSyM souhaite prendre ses distances  par rapport à l'approche journalistique douteuse utilisée par certains médias dans ce dossier.  Définir la collaboration entre les médecins et le secteur des implants de "fraude" ou de "corruption", c’est pousser le bouchon un peu trop loin ! En effet, dans ce dossier, les médias oublient que la grande majorité des médecins agissent correctement et dans l’intérêt du patient.

 

Généraliser les dossiers de fraude individuels ébranle la confiance que les patients placent à juste titre en leur médecin. Cette perception nuit à la santé publique. En outre, l’ABSyM déplore l'utilisation sensationnelle de mots dans certains médias ("il est temps que le pus éclate", "des sponsors généreux", des prestataires de soins "reçoivent" des millions d'euros, etc.).  Quelle est la valeur accordée à ces témoignages anonymes fondés sur le ouï-dire.  Accuser des confrères anonymes est facile et répréhensible.  

 

Dr Marc MOENS

Président

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.