L’ABSyM demande la suspension temporaire de l’accréditation

15 octobre 2020

L’ABSyM constate que toute une série de congrès et de séminaires virtuels pour lesquels des points d’accréditation avaient été demandés n’ont finalement pu avoir lieu. Les médecins prestant en outre bon nombre d’heures supplémentaires depuis déjà plusieurs mois pour faire face à la crise du Covid-19, ils ont par conséquent moins de temps à consacrer à des formations complémentaires. C’est la raison pour laquelle l’ABSyM demande de suspendre temporairement l’accréditation.
 

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L’ABSyM constate que toute une série de congrès et de séminaires virtuels pour lesquels des points d’accréditation avaient été demandés n’ont finalement pu avoir lieu. Les médecins prestant en outre bon nombre d’heures supplémentaires depuis déjà plusieurs mois pour faire face à la crise du Covid-19, ils ont par conséquent moins de temps à consacrer à des formations complémentaires. C’est la raison pour laquelle l’ABSyM demande de suspendre temporairement l’accréditation.

 

Bruxelles, le 15 octobre 2020

 

À la mi-juin, le Groupe de direction de l’accréditation a décidé d’autoriser que les GLEMs et les activités de formation complémentaire se tiennent sous la forme de téléréunions, sans pour autant imposer des conditions spécifiques et ce, jusqu’à la fin de l’année 2020. Aujourd’hui, quatre mois plus tard, il apparaît que bon nombre de ces congrès et séminaires (virtuels) n’ont pas été organisés, ce qui rend le cumul des points d’accréditation nécessaires difficile pour beaucoup de médecins. C’est pourquoi l’ABSyM insiste pour geler provisoirement l’accréditation.

 

D’une manière ou d’une autre, l’épidémie de Covid-19 contraint chaque médecin à se former en continu afin de faire face à cette crise de manière spécifique. Le Groupe de direction de l’accréditation a honoré partiellement cet état de faits en octroyant à l’ensemble des médecins sans distinction 5 points de crédit, pour la période de mars à juillet de cette année. En guise de reconnaissance pour les efforts consentis, le suivi des procédures ainsi que le travail de recherche effectué en lien direct avec la situation sanitaire, aucune preuve de formation continue ne doit être apportée pour bénéficier de ces 5 points.

 

À l’aube de la deuxième vague, il est clair que la médecine générale, pas plus que la médecine spécialisée, n’aura de temps à consacrer à des activités liées à l’accréditation. Les soins à prodiguer à leurs patients monopoliseront déjà tout le temps et l’énergie des médecins. Dans ce contexte, il est clair que ces derniers se trouvent dans l’impossibilité de satisfaire aux conditions habituelles de l’accréditation pour la seconde moitié de cette année également.

 

L’ABSyM demande donc au Groupe de direction de l’accréditation de tenir compte de l’ensemble de ces éléments et de se montrer compréhensif à l’égard des médecins qui ont à cœur de mettre l’énergie qu’il leur reste au service de leurs patients.

 

Dr Philippe Devos

Président ABSyM

 

 

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