Journée mondiale contre le cancer: et si un jour, on ne mourrait plus du cancer ?

4 février 2021

Au cours des 10 dernières années en Belgique, 350 000 personnes ont survécu à leur cancer. Et en 50 ans, le taux de survie à 5 ans suite à un diagnostic a augmenté de manière impressionnante passant de 40% à près de 70%. La Fondation contre le Cancer met tout en œuvre pour qu’un jour, tous les malades aient la chance de guérir avec une qualité de vie au rendez-vous. 

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BRUXELLES 04/02 - Au cours des 10 dernières années en Belgique, 350 000 personnes ont survécu à leur cancer. Et en 50 ans, le taux de survie à 5 ans suite à un diagnostic a augmenté de manière impressionnante passant de 40% à près de 70%. La Fondation contre le Cancer met tout en œuvre pour qu’un jour, tous les malades aient la chance de guérir avec une qualité de vie au rendez-vous. C’est le combat qu’elle mène en Belgique par le financement de projets de recherche médico-scientifiques, par les campagnes de prévention, et par les actions en faveur de l’accompagnement du patient et de ses proches. Et c’est grâce à la générosité de ses donateurs que de tels accomplissements sont possibles.

Le nombre de cancers augmente chaque année. Plus de 70 000 nouveaux cas en Belgique en 2018 (Source: Registre du cancer),  19 292 789  dans le monde en 2020 (source OMS). L'OMS avance que si les *tendances actuelles se poursuivent, le monde connaîtra une augmentation de 60 % des cas de cancer au cours des deux prochaines décennies. Dans notre pays, cette augmentation annuelle est principalement liée à l'accroissement de notre population et à son vieillissement. 

 

Mais en même temps, d'années en années, les chances de survie augmentent. Au cours des 50 dernières années, la recherche sur les mécanismes de développement des cancers ainsi que leurs traitements ont enregistré des progrès considérables. De plus, les programmes de dépistages précoces, associés à des traitements améliorés favorisent une baisse du taux de mortalité prématurée, années après années… 

 

Les taux de survie sont les plus élevés en Belgique pour certains cancers et parmi les plus élevés en Europe pour beaucoup d'autres. Cela s'explique par la qualité de nos soins de santé, où l'accessibilité, l'approche multidisciplinaire et l'introduction de techniques et de stratégies de traitement innovantes sont essentielles.

 

"La Belgique joue dans la Ligue des Champions en matière de recherche contre le cancer ! La recherche nous a permis de comprendre les mécanismes qui sous-tendent le cancer ainsi que la croissance, l'expansion et la formation des métastases des cellules cancéreuses. Nous avons découvert que nous pouvons agir sur certains de ces mécanismes et quels sont ceux qui stimulent la croissance. La recherche a montré comment nous pouvons prévenir certains cancers. Mais aussi comment nous pouvons faire en sorte que davantage de patients atteints de métastases puissent vivre plus longtemps et même être guéris. Nous avons fait beaucoup de progrès, mais nous n'en sommes pas encore là. C'est pourquoi nous avons besoin d'un soutien continu pour continuer à investir dans des projets de recherche innovants et créatifs".
- Dr Eric Van Cutsem, chef du département d'oncologie digestive, Prof. Dr. Gastroentérologue UZ et KULeuven - et co-Président de la Fondation contre le cancer. 

 

Y aura-t-il un traitement pour guérir mon cancer ?

 

Chaque jour, environ 193 nouvelles personnes sont confrontées à cette question quand elles entendent tomber le diagnostic « cancer ».

 

C'est pour répondre à leur attente que la Fondation contre le Cancer agit quotidiennement. Depuis plus de 30 ans, elle finance les projets de recherche les plus pointus et les plus innovants, afin de pouvoir offrir aux patients des diagnostics plus précis et plus précoces, des traitements plus efficaces et plus ciblés, une qualité de vie améliorée.Grâce à ces efforts, aujourd'hui, pour de plus en plus de patients, la réponse est "Oui, il y a un traitement!"

 

Et si pour certains cancers les progrès ont permis des avancées considérables, il faut continuer les recherches pour d'autres qui présentent encore aujourd'hui des chances de survie moindres.  

 

Des projets de recherche audacieux et innovants pour transformer l'espoir en victoire 

 

Au cours des 30 dernières années, la Fondation contre le Cancer a investi plus de 200 millions d'euros dans la recherche contre le cancer en Belgique, qu'elle soit fondamentale, translationnelle ou clinique.

 

En 2021, 63 nouveaux projets de recherche seront soutenus pour un total de 23,8 millions d'euros. Chaque année, plus de 50% des dépenses de la Fondation sont consacrées au financement de la recherche médico-scientifique. Car une meilleure compréhension du cancer mène à de meilleurs traitements et à une meilleure qualité de vie pour les patients. 

 

La recherche transforme petit à petit l'impossible en possible. La Fondation contre le Cancer a été la première à croire en de nombreuses pistes et actions innovantes, des choses qui semblaient folles ou impossibles et qui sont aujourd'hui une réalité. 

 

Elle a été, par exemple, l'une des premières à financer des projets en immunothérapie, pressentant son potentiel énorme.

 

Le mélanome généralisé était pratiquement impossible à soigner avant l'apparition de l'immunothérapie. Patrick François, un ex-patient témoigne : « Mon cancer a récidivé en 2017, j'avais 36 ans. Détecté à un stade terminal j'ai eu 10 tumeurs au cerveau. C'est uniquement grâce à l'immunothérapie que je peux continuer à profiter de ma famille et de la vie sans trace de cancer et sans traitement depuis 2 ans. J'espère que la recherche permettra bientôt à encore plus de patients d'en guérir."

"Avant l'immunothérapie, le pronostic d'un mélanome métastatique était catastrophique. La durée de survie était en moyenne de moins d'un an.  « Aujourd'hui, on s'approche de 60% de patients survivants après 5 ans. Et l'immunothérapie utilisée au début, vers 2010, uniquement pour le mélanome s'est avérée efficace pour d'autres types de cancers. Dans le cancer du poumon, par exemple, l'immunothérapie est souvent utilisée en première ligne, donc fait partie des premiers traitements administrés. Elle s'est donc installée comme un quatrième pilier de la thérapeutique du cancer, avec la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie et les thérapies ciblées. C'est un progrès médical considérable. Mais nous n'en sommes qu'au début de cette approche et il nous reste beaucoup de choses à comprendre et à essayer pour augmenter la proportion de patients qui peuvent en bénéficier ».
- Pierre Coulie, professeur d'immunologie (UCL), chercheur à l'Institut de Duve et co-Président du Conseil d'Administration de la Fondation contre le Cancer

 

La recherche demande du temps et des moyens

 

Nous avons pu cette année assister à une mobilisation de moyens et de peronnes impressionnante lors de la course au vaccin contre le coronavirus avec un résultat d'une rapidité jamais observée auparavant. Et c'est aussi une question de moyens dans la lutte contre le cancer, responsable chaque année du décès de plus de 30.000 Belges…

 

La Fondation contre le Cancer s'investit pleinement pour agir et mobiliser les moyens et les personnes nécessaires pour faire vraiment reculer ce fléau.

 

Parce que c'est possible !

 

 Source: Fondation contre le Cancer

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