Futurs étudiants en médecine: instauration d'un concours en fin de 1re année

C'est maintenant officiel, les règles devraient changer dès l’année prochaine en Fédération Wallonie-Bruxelles, le ministre Marcourt propose l’organisation d’un concours au terme de la 1re année d’étude de médecine.

C'est maintenant officiel, les règles devraient changer dès l’année prochaine en Fédération Wallonie-Bruxelles, le ministre Marcourt propose l’organisation d’un concours au terme de la 1re année d’étude de médecine.

 

Poussé par le gouvernement fédéral qui exige une sélection, le ministre wallon Jean-Claude Marcourt décide d’instaurer à contrecœur une sélection à l’issue du 1er baccalauréat, à partir de l’année scolaire 2015-2016 et ce, notamment afin de pouvoir donner les numéros INAMI à tous ceux qui sont aujourd’hui en cours d’études de médecine.

 

Ce concours portera sur des matières médicales et sera commun pour la moitié aux 5 Facultés de médecine que compte la Wallonie. En outre, chacune d’entre elles disposera de son propre quota. 

 

Selon le doyen de l’UNamur, le Professeur Bernard MASEREEL, ce système va permettre d’éviter le problème de surpopulation. Les étudiants pourront donc bénéficier de travaux pratiques de meilleure qualité.

 

M. Marcourt voulait surtout éviter l’examen d’entrée avant la 1re année. En cause notamment, les différences notables de niveau au sortir des études secondaires

 

Afin d'y voir plus clair en matière de pénuries de médecins, la Fédération Wallonie-Bruxelles attend maintenant le cadastre du gouvernement fédéral. Dans cette perspective, le SPF Santé publique entend déposer sur la table son cadastre dynamique des médecins lors de la réunion plénière de la commission de planification de l'offre médicale, selon la ministre de la Santé publique, Maggie De Block.

 

Sources diverses (dont RTBF et Mediquality)

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Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.