Communiqué de presse: "Veuillez enfin arrêter l’exercice illégal de la médecine”

29 janvier 2013

A l’instar des facultés et des étudiants en médecine, l’Association Belge des Syndicats  Médicaux (ABSyM) interpelle les instances politiques pour jeter aux oubliettes, une fois pour toutes, la loi Colla de 1999, qui traite des pratiques dites non-conventionnelles en médecine. « Il est plus que temps d’arrêter l’exercice illégal de la médecine. Selon le président de l’ABSyM, Marc Moens, l’A.R.78 prévoit depuis des décennies des amendes et des peines d’emprisonnement.

A l’instar des facultés et des étudiants en médecine, l’Association Belge des Syndicats  Médicaux (ABSyM) interpelle les instances politiques pour jeter aux oubliettes, une fois pour toutes, la loi Colla de 1999, qui traite des pratiques dites non-conventionnelles en médecine. « Il est plus que temps d’arrêter l’exercice illégal de la médecine. Selon le président de l’ABSyM, Marc Moens, l’A.R.78 prévoit depuis des décennies des amendes et des peines d’emprisonnement.

 

Le président de la Commission paritaire qui doit se pencher sur la reconnaissance de quatre pratiques non-conventionnelles – l’acupuncture, la chiropractie, l’homéopathie et l’ostéopathie – a formulé, la semaine dernière, des avis  plaidant  pour leur reconnaissance au sein de la Chambre des représentants de la Commissions de santé publique.

 

Cette évolution crée une profonde inquiétude au sein de l’ABSyM. En finale, la soi-disant Commission paritaire était, non seulement composée de « représentants des soins de santé » alternatifs (les membres des facultés ayant déjà quitté la susdite Commission à cause du caractère de non-sens de ce théâtre), de plus, à l’heure actuelle (et nous espérons que cette situation sera maintenue) la situation de la « médecine parallèle » est en profond conflit avec l’A.R. 78 du 10 novembre 1967 relatif à l’exercice des professions de la santé, qui prévoit entre autre des sanctions pénales pour l’exercice illégal de la médecine. L’approbation du gouvernement, coïncidence ou pas, de bâtir de nouvelles prisons, pourrait éventuellement conduire enfin à respecter la loi.

 

L’ABSyM invitera très prochainement les universités et les étudiants en médecine pour mieux en débattre et convaincre les politiciens, comme en 1999, que ces niaiseries et tromperies n’ont pas leur place dans la loi.

 

L’ABSyM pense que les politiques ont actuellement d’autres chats à fouetter notamment  au niveau social et communautaire. L’ABSyM demande un signal court et fort: évincer la loi Colla de 1999 et adapter les règles pénitentiaires légales de l’A.R. 78 concernant l’exercice illégal de la médecine. Protégez la population des charlatans. La politique de tolérance  d’encouragement de ces actes de soins pseudo-médicaux a uniquement conduit à la croissance et la floraison de pratiques sectaires dangereuses.

 

Le Dr Marc Moens

Président de l’ABSyM

 

Pour de plus amples informations concernant le communiqué de presse :

David Desmet, responsable des communications de l’ABSyM, attaché au président.

David.desmet@absym-bvas.be, 0491/233.000

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