Communiqué de presse de l'ABSyM : lettre à madame la ministre Onkelinx concernant les pratiques non conventionnelles en médecine

8 mars 2013

L’Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) a envoyé hier une lettre à la ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique concernant les pratiques dites non conventionnelles en médecine.

L’Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) a envoyé hier une lettre à la ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique concernant les pratiques dites non conventionnelles en médecine.

 

L’ABSyM reste absolument ferme sur sa position:

 

- La loi du 29 avril 1999 relative aux pratiques non conventionnelles en matière de santé, de pharmacie, de la kinésithérapie, de l’art infirmier et des professions paramédicales doit être rapidement abrogée. Il n’y aura donc plus aucune raison de payer des amendes aux sociétés dormantes qui s’enrichissent ;

- Seuls les médecins peuvent, après un diagnostic préalable, éventuellement appliquer les pratiques non conventionnelles, à condition que ce soit une activité complémentaire à la médecine classique et en respectant la déontologie médicale ;

- Les sanctions contre la pratique illégale de la santé, prévues dans l’A.R. 78 relatif à l’exercice des professions des soins de santé, doivent être exécutées ;

- Si le gouvernement, en ordre subordonné, pense que cette loi doit être maintenue contre toute évidence scientifique, le rôle du Parlement doit être intégralement maintenu comme condition sine qua non.

 

Le Dr Marc Moens

Président de l’ABSyM

 

Annexes:

- Lettre à madame la ministre Laurette Onkelinx

- Annexe 1

- Annexe 2

- Annexe 3

 

Pour de plus amples informations concernant ce communiqué de presse:

David Desmet, responsable des communications de l’ABSyM, attaché au président

david.desmet@absym-bvas.be, 0491/233.000

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.