Communiqué de l'ABSyM : Rouler au kilomètre : qui paie la facture des médecins ?

11 février 2014

L’ABSyM prend note de l’idée de taxer les déplacements au km développée par la Région Bruxelloise, non seulement dans la zone RER de Bruxelles mais dans la moyenne ceinture !

L’ABSyM prend note de l’idée de taxer les déplacements au km développée par la Région Bruxelloise, non seulement dans la zone RER de Bruxelles mais dans la moyenne ceinture !

 

Cette réflexion omet de prendre en compte ces contraintes de déplacements dans les soins de santé que les transports en commun ne rencontrent pas tant sur le plan des distances qu’horaires.

 

L’ABSyM fait part de ses réticences vis-à-vis du principe et attire l’attention sur les conséquences sur l’accès aux soins et les effets dommageables d’un tel système. L’Etat devra prendre à charge l’augmentation des frais de déplacement des généralistes pour les visites à domicile, à défaut de quoi les patients devront les supporter. Dans les hôpitaux, certains services doivent faire appel à des spécialistes qui ont de longs trajets quotidiens à parcourir pour se rendre à leur poste. Ces coûts devront être mis à charge des hôpitaux. De leur côté, les patients auront à supporter des frais supplémentaires pour se rendre chez le médecin et à l’hôpital.

 

L’ABSyM rappelle ses revendications relatives à des facilités de parking tant à proximité des hôpitaux, cabinets, que pour les généralistes en visite chez le patient. Cette dernière pratique risque de disparaître si aucune solution n’est trouvée.

 

Le Dr Roland Lemye

Président de l’ABSyM

 

Pour plus d’information sur ce communiqué de presse:

David Desmet, responsable de la communication de l’ABSyM, attaché du Président

david.desmet@absym-bvas.be, 0491/233.000

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.