Communiqué de l'ABSyM: À quand des mesures de sécurité adéquates pour les médecins généralistes?

19 août 2016

À nouveau, nous apprenons qu’un médecin généraliste a été victime d’une abjecte agression perpétrée par un patient, en région bruxelloise cette fois. 

Bruxelles, le 19 août 2016

 

À nouveau, nous apprenons qu’un médecin généraliste a été victime d’une abjecte agression perpétrée par un patient, en région bruxelloise cette fois. Il y a quelques années, nous déplorions le meurtre odieux d’une consœur généraliste en région wallonne. Encore récemment, celui d’un confrère flamand dans une zone plus rurale et nous assistons aujourd’hui, sans défense, à une grave attaque au couteau sur l’un de nos confrères de la région bruxelloise.

 

Depuis de nombreuses années, l’ABSyM tente d’améliorer la sécurité des médecins (généralistes). Hélas, nous sommes baladés d’un service à l’autre depuis bien trop longtemps. Et ce, pas seulement en raison de la complexité de notre structure étatique mais aussi par manque d’intérêt des instances politiques pour ce problème.

 

L’on ne peut s’empêcher de penser à ces pères et mères de victimes de la route, décédées car les autorités locales avaient attendu trop longtemps avant de faire installer des feux de signalisation ou de prendre d’autres mesures de protection pour les usagers dits faibles : il faut d’abord compter un certain nombre de morts avant que les autorités politiques (compétentes) entrent en action.

 

Les autorités fédérales, communautaires et locales doivent unir leurs forces dans le but d’élaborer un plan d’action cohérent, à même de mieux protéger les praticiens du domaine des soins de santé et plus particulièrement, les médecins généralistes. Tout comme elle en a exprimé la volonté dans le passé, l’ABSyM souhaite y contribuer activement.

 

Le conseil d’administration de l’ABSyM tient à exprimer son soutien à la victime et à sa famille dans ces moments éprouvants.

 

Dr Marc MOENS

Président

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.