Communiqué de l'ABSyM: Examen d’entrée en médecine
L’ABSyM tient à féliciter les 641 lauréats de l’examen d’entrée donnant accès aux études de médecine, organisé pour la première fois par la Communauté française. Auparavant, les 3 473 candidats inscrits cette année pour cet examen d’entrée se seraient probablement inscrits en première année de médecine. Le taux d’échec de ces étudiants pour accéder aux années supérieures étant particulièrement élevé, cela se traduirait alors par un gaspillage d’efforts et une perte de moyens financiers considérables, pas seulement pour les parents et les étudiants mais aussi pour les institutions universitaires qui devaient assurer leur formation. Ces dernières peuvent maintenant consacrer les moyens financiers mis à leur disposition à l’optimalisation des formations. L’ABSyM a toujours donné à la qualité de la formation la plus grande priorité.
Parmi les 18,46% de lauréats à l’examen d’entrée, on peut s’attendre à ce que +/- 90% accèdent aux années supérieures et deviennent médecins. Le Ministre communautaire va devoir prendre conscience que les 607 numéros INAMI pouvant être attribués par la Ministre fédérale seront utilisés en adéquation avec les besoins de la population et non plus en fonction des besoins des hôpitaux universitaires.
Ne perdons pas non plus de vue qu’en dehors des besoins médicaux cliniques classiques, il existe des secteurs, notamment dans le domaine de la recherche, dans lesquels les besoins ne sont pas satisfaits.
L’ABSyM déplore que la qualité de l’enseignement secondaire francophone ne réponde pas au niveau requis. Il faut dès lors y travailler urgemment. En effet, outre son aspect humain et holistique, la médecine doit toujours se voir évoluer sur un socle scientifique solide. Il est regrettable que les jeunes étudiants du Sud du pays en fassent les frais et soient contraints, pour certains, de renoncer à leur rêve de devenir médecin.
Dr Marc Moens
Président
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.