3ème partie de notre campagne électorale: 'avec l'ABSyM, tous ensemble'

8 mars 2023

Les élections médicales de juin approchent. C’est le moment idéal que l’ABSyM a choisi pour jeter un coup d’œil dans le rétroviseur. Que sont devenus nos efforts syndicaux ? Aujourd'hui, nous entrons dans la troisième semaine de notre campagne électorale et avec elle, 3 autres réalisations qui auraient été impossibles sans l’ABSyM.

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Vrouwelijke arts met mondmasker

Êtes-vous inquiet de la dégradation de votre profession? Vous pensez que l’avenir de votre profession indépendante est en danger ? Soyez assuré que nos représentants syndicaux mettent tout en œuvre pour défendre vos intérêts.

Les syndicalistes de l’ABSyM sont des professionnels responsables avec une grande expertise. Ils sont à l'écoute des préoccupations et des attentes du terrain. Ce n'est pas un hasard si c’est l’ABSyM qui perçoit le mieux ce qui se passe au sein du corps médical.

Nos négociateurs obtiennent également des résultats dans des "petits dossiers" qui semblent banals à première vue, mais qui ont un impact majeur sur votre fonctionnement quotidien.

Dans notre série de 20 réalisations, le compteur s’élève désormais à 9.

Il s'agit des réalisations relatives :

1. Au maintien du paiement à l’acte
2. Au conseil médical renforcé
3. À l’exonération de la TVA
4. À l’utilisation correcte de la télémédecine
5. Au nouveau statut pour les MACS
6. Au secret médical

7. Le champ d’action du médecin généraliste bien gardé

L’ABSyM assure un suivi complet de l’activité des médecins et s’oppose à toute forme de légalisation de l’exercice illégal de la médecine. Le transfert de tâches incombant essentiellement au médecin généraliste, comme la vaccination, à d’autres professions de la santé contribue à la dévaluation de son métier.

L’ABSyM a utilisé tous les moyens légaux pour que la vaccination demeure aux mains des généralistes. Bien que les pharmaciens soient parvenus à obtenir l’autorisation de vacciner, l’intervention de l’ABSyM a permis de limiter ce droit de vaccination aux vaccins contre la Covid. Le projet de loi initial ouvrait la porte à une extension à d’autres vaccins. La suppression de cette disposition est incontestablement à mettre au crédit de l’ABSyM.

Si l’ABSyM n’avait pas mené une opposition cohérente, les pharmaciens seraient en mesure de prolonger un traitement sans ordonnance ou d’en ajuster la posologie. Il leur serait également permis d’initier des traitements soumis jusqu’ici à la prescription d’un médecin.

Grâce à l’ABSyM, le droit à pouvoir vacciner des pharmaciens reste également limité dans le temps. L’‘assouplissement’ exceptionnel de la loi en temps de pandémie est ancré légalement dans le temps. L’ABSyM veille à ce que la date d’expiration de cette mesure temporaire ne soit pas prolongée ‘en stoemelings’.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

8. Accords tarifaires équilibrés

Grâce à l’ABSyM, des accords équilibrés sont conclus et contrôlés. Les accords tarifaires sont synonymes d’accessibilité, de maîtrise des coûts et de sécurité tarifaire pour le patient. Le taux de (dé)conventionnement est un baromètre qui indique si les limites tarifaires convenues sont acceptables pour les médecins. Nous ne nous limitons pas à la conclusion d’accords, nous suivons également de près leur mise en œuvre adéquate. Nous identifions et abordons en temps utile les interventions unilatérales.

La notion de conventionnement et de déconventionnement est inhérente au système d’accords. Pour l’ABSyM, il s’agit d’un choix équivalent entre deux systèmes ayant chacun des avantages et des inconvénients. Que le médecin puisse continuer à choisir en âme et conscience reste une ligne directrice que l’ABSyM n’a pas cessé de défendre.

C’est pourquoi nous nous opposons à toute tentative du ministre Vandenbroucke de rendre ce choix non pertinent en imposant des tarifs conventionnés aux médecins non conventionnés. L’enjeu est ni plus ni moins l’avenir de notre modèle médical et de la profession indépendante de médecin. Si cela ne tenait qu’aux autres syndicats de médecins, le ministre aurait les coudées franches pour imposer son modèle idéologique à tous les médecins.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

9. Vérification électronique du patient

Il n’y a pas que de grands dossiers idéologiques. Nos négociateurs s’attachent avec la même énergie à engranger des résultats qui, a priori, semblent moins importants, mais qui peuvent avoir un impact considérable sur votre pratique quotidienne.

Imaginez que vous deviez vérifier l’identité de votre patient à chaque consultation ou visite à domicile, et non annuellement ou tous les deux ans, comme c’est le cas aujourd’hui. Les infirmières, par exemple, sont tenues de lire l’eID à chaque contact avec le patient. Saviez-vous que les mutuelles et l’INAMI voudraient imposer la même obligation aux médecins ? Ils militent en ce sens depuis des années.

L’ABSyM a résolument rejeté cette ‘lecture de carte’ obligatoire à chaque consultation ou visite à domicile. Nous vous avons épargné la répétition de la même manipulation absurde des dizaines de fois par jour. Sans compter que tous les patients n’ont pas toujours leur carte d’identité sur eux. Pensez aux enfants de parents séparés, par exemple. Et quid si une carte d’identité est volée ou n’est plus valide ?

Notre impact se manifeste également dans de ‘petites’ réalisations qui semblent peut-être aller de soi. La possibilité que des négociations aient été en cours à ce sujet ne vous avait peut-être jamais effleurée…

Un petit effort de la part de l’ABSyM représente pour vous un monde de différence.

Avec l’ABSyM, tous ensemble !

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.