Un nouvel accord médicomutualiste, mais encore ?
La semaine dernière, la médicomut est parvenue à conclure un nouvel accord pour l’année à venir. L’accord médicomutualiste actuel prend fin le 31 décembre 2020.
Le ministre Frank Vandenbroucke s’était déjà dit satisfait de l’accord jeudi dernier. Hier, l’accord a été approuvé au Comité de l’assurance et au Conseil général de l’INAMI. Il doit maintenant être soumis au Conseil des ministres, s’ensuivra alors sa publication au Moniteur belge.
Le nouvel accord devrait vraisemblablement être publié au Moniteur belge dans le courant du mois de janvier. À compter de cette date, vous avez 30 jours pour vous déconventionner ou non et ce, uniquement par voie électronique.
- Si vous prévoyez de rester conventionné(e) pour l’année à venir, vous ne devez rien entreprendre.
- Vous étiez conventionné(e) en 2020 mais souhaitez vous déconventionner en 2021?
Vous ne pouvez pas encore facturer d’honoraires libres à partir du 1er janvier. Jusqu’à ce que vous vous déconventionniez par voie électronique, vous êtes tenu(e) de respecter votre statut de convention en vertu de l’accord actuel.
Quand et comment vous déconventionner pour 2021?
Dès sa publication au Moniteur belge, vous avez 30 jours pour vous déconventioner via le programme web sécurisé MyInami.
Votre refus d’adhérer à l’accord par lettre recommandée ne s’applique pas. Seul l’enregistrement en ligne est valable.
Nous vous tiendrons naturellement informé(e) dans les plus brefs délais de la publication au Moniteur belge du nouvel accord médicomutualiste 2021 et vous en dirons davantage sur les modalités pour vous déconventionner partiellement ou totalement.
Cliquez ICI pour lire les principaux points de l’accord.
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.