Six incitants à l'installation dans les communes et quartiers en pénurie de médecins généralistes

28 octobre 2022

Le manque de médecins généralistes dans certaines communes et quartiers est une réalité.L’ABSyM propose six incitants à l’installation de médecins généralistes dans ces communes et quartiers.

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David Simon

1. Infrastructure communale gratuite : Mise à disposition par la commune d'une infrastructure gratuite où le médecin généraliste qui s’installe pourrait exercer à l’acte pendant 5 ans. Ceci ne doit être conditionné par aucune ingérence de la commune dans l’organisation de sa pratique. Le médecin qui accepte ce service garde la liberté de poursuivre son activité dans la même commune en dehors de cette infrastructure après ou même pendant ces cinq ans.

2. Prime mensuelle communale lors des études : Prime mensuelle financée par la commune pour les étudiants en médecine pendant toute la durée de leurs études non remboursable pour autant qu'ils choisissent la médecine générale et établissent leur pratique dans cette commune pendant 5 ans.

3. Exonération des taxes communales : Exonération de taxes communales pendant 5 ans des médecins généralistes qui installent leur pratique dans une de ces commune et décident d'y résider pendant ces cinq ans.

4. Financement régional des frais de secrétariat : Financement par la région de 100% des frais de secrétariat pendant cinq ans quand un MG s’installe dans une commune réputée en pénurie.

5. Attribution de sous-quotas n°Inami supplémentaires : Attribution par les commissions communautaires de planification d’un certain sous-quota supplémentaire de numéros INAMI aux médecins généralistes qui s’installent pendant cinq ans dans une commune ou un quartier en pénurie.

6. Extension des frais de déplacement : Extension de « l'indemnité supplémentaire de déplacement des médecins généralistes dans les régions rurales » à toutes les communes du pays demandée par l’ABSyM au CTM.

MAIS JAMAIS L’ABSyM NE SOUTIENDRA UNE LOI d’INSTALLATION qui obligerait les médecins généralistes à ouvrir leur cabinet dans les communes et quartiers urbains en pénurie. Les MG doivent garder le droit de s'installer là où ils souhaitent voir s’épanouir leur famille.

Par ailleurs, l’ABSyM est disposée à entamer une réflexion sur l’augmentation du nombre d’étudiants admis à l’entrée des études de médecine, une meilleure répartition des sous-quotas communautaires entre spécialisations et comment rendre plus attractives des spécialités en pénurie.

 

Dr David Simon, administrateur ABSyM (photo)

Dr Jos Vanhoof, administrateur ABSyM et président du Vlaams Artsensyndicaat

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.