Sauver également les patients non COVID-19
L’ABSyM se réjouit de la décision du Conseil National de Sécurité de redémarrer au plus vite les activités pour les patients non COVID-19 en commençant par la phase 1a et ce, dès le 4 mai prochain.
Bruxelles, le 25 avril 2020.
L'ABSyM remercie également la Première Ministre, d'avoir rappelé à la population qu’elle pouvait, dès à présent, prendre contact par téléphone ou vidéoconférence avec un médecin, généraliste ou spécialiste, pour tout problème afin qu'ensemble, médecin et patient jugent de la pertinence d'être vu en urgence ou pas.
En effet, nous constatons sur le terrain une réduction nette des plaintes liées à des maladies potentiellement très graves. La crainte, partagée par le corps médical du monde entier, est que ces patients ne se dégradent en restant chez eux parce qu’ils n’osent pas recourir aux soins.
La décision d’un redémarrage rapide de la médecine, en consultation tant chez le généraliste que chez le spécialiste, en hospitalisation ou encore au bloc opératoire permettra de récupérer ces patients avant qu'il ne soit trop tard.
Un plan de relance de la médecine spécialisée, par étape, est en cours de réalisation par le Groupement Belge des médecins Spécialistes (GBS), après avis de chaque spécialité médicale.
Ce plan permettra entre autre, de s’assurer prioritairement que les ressources nécessaires à la sécurité des patients et des soignants (masques, etc.) soient disponibles en quantité suffisante.
La priorité reste de garantir à nos patients que le risque d'attraper le virus en consultation, sera au plus bas qu’ il se rende chez le généraliste ou chez le spécialiste et ce, par rapport au reste des actes de sa vie quotidienne.
Les patients appartiennent parfois à une catégorie à risques, nous avons le devoir en tant que médecins, de nous assurer que, encore plus que dans n'importe quel endroit où il se rend, tout est mis en œuvre pour les protéger d'une contamination.
C'est pourquoi, ce redémarrage se fera par phase, en privilégiant d’abord les soins semi-urgents, ensuite les soins planifiables qui eux, peuvent attendre sans aucune conséquence pour la santé du patient.
Ces phases devraient être connues et rendues publiques dans le courant de la semaine prochaine.
Entre-temps , dans les hôpitaux, conformément aux instructions du Risk Management Group, ils ont libéré suffisamment de lits pour garder une marge de sécurité pour faire face à une éventuelle deuxième vague de patients Covid-19.
Dr Philippe Devos,
Président ABSyM
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.