Réaction de l'ABSyM suite à l'entretien au cabinet de la Minister Onkelinx ce lundi 10 décembre 2012

11 décembre 2012

Madame la Ministre,
 
Nous vous remercions pour l’entretien que vous avez bien voulu nous réserver ce 10.12.2012.
 
Bien que l’atmosphère du débat fut courtoise, nous n’avons, en aucun cas, pu percevoir l’ombre d’une concession vis-à-vis des éléments litigieux repris dans le projet de loi portant des dispositions diverses en matière d’accessibilité aux soins de santé.
Vous avez écouté attentivement les dangers et la lourdeur de la charge administrative qu’entraînerait l’élargissement de l’application du tiers payant, préoccupation que partagent également les dentistes et, vous avez écouté attentivement nos remarques concernant les médecins indépendants à qui on ôterait la possibilité de fixer des honoraires libres pour les patients admis en chambres à deux lits et en chambres communes. Nous vous avons expliqué que de nombreuses dispositions ont été prises afin d’accueillir et de dispenser, dans les hôpitaux, des soins de qualité aux patients les plus défavorisés. Vous n’avez pas réagi à ce propos.
 
Par conséquent, nous ne pouvons répondre favorablement et ne pourrons assister demain matin le 11 décembre, à 9h.30, à la réunion informelle qui se tiendra dans votre Cabinet.
 
Nous attendons les réactions qui résulteront des conversations des groupes de travail qui auront lieu, demain midi, intercabinets ainsi que les pourparlers qui se tiendront au Parlement ce mercredi 12.12.2012. Nous serons attentifs à la réaction transmise par la presse et les médias.
Entre-temps, en ma qualité de président de l’ABSyM, étant de passage demain à Anvers, mercredi à Bruxelles, jeudi à Gent et vendredi à Liège, je ferai part de l’état actuel de la situation.

Madame la Ministre,

 

Nous vous remercions pour l’entretien que vous avez bien voulu nous réserver ce 10.12.2012.

 

Bien que l’atmosphère du débat fut courtoise, nous n’avons, en aucun cas, pu percevoir l’ombre d’une concession vis-à-vis des éléments litigieux repris dans le projet de loi portant des dispositions diverses en matière d’accessibilité aux soins de santé.

Vous avez écouté attentivement les dangers et la lourdeur de la charge administrative qu’entraînerait l’élargissement de l’application du tiers payant, préoccupation que partagent également les dentistes et, vous avez écouté attentivement nos remarques concernant les médecins indépendants à qui on ôterait la possibilité de fixer des honoraires libres pour les patients admis en chambres à deux lits et en chambres communes. Nous vous avons expliqué que de nombreuses dispositions ont été prises afin d’accueillir et de dispenser, dans les hôpitaux, des soins de qualité aux patients les plus défavorisés. Vous n’avez pas réagi à ce propos.

 

Par conséquent, nous ne pouvons répondre favorablement et ne pourrons assister demain matin le 11 décembre, à 9h.30, à la réunion informelle qui se tiendra dans votre Cabinet.

 

Nous attendons les réactions qui résulteront des conversations des groupes de travail qui auront lieu, demain midi, intercabinets ainsi que les pourparlers qui se tiendront au Parlement ce mercredi 12.12.2012. Nous serons attentifs à la réaction transmise par la presse et les médias.

Entre-temps, en ma qualité de président de l’ABSyM, étant de passage demain à Anvers, mercredi à Bruxelles, jeudi à Gent et vendredi à Liège, je ferai part de l’état actuel de la situation.

 

Vous, en qualité de ministre et, en deuxième instance, le Parlement, déciderez si le modèle de concertation qui, durant 48 ans fut un modèle d’organisation des soins de santé en Europe, sera anéanti.

Une nouvelle concertation pourrait être envisagée en fonction d’éventuels amendements qui qui complèteraient le projet en question,

 

C’est vous, Madame la Ministre, qui tenez l’avenir du système de concertation en vos mains et par conséquent l’avenir du système des soins de santé de 11,08 millions de Belges.

 

Le Dr Marc Moens.

Président de l’ABSyM

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.