Protéger les candidats spécialistes de la perte de revenus s’ils contractent le COVID-19
Plusieurs candidats spécialistes qui ont contracté le COVID-19 au cours de leur formation à l’hôpital nous rapportent qu’ils ont subi du jour au lendemain une perte de revenus. L’ABSyM déplore que ces candidats spécialistes qui ont finalement été impliqués dans la lutte contre le Coronavirus doivent encore se passer de cette protection. Une telle injustice sociale doit impérativement être résolue.
Bruxelles, le 5 octobre 2020
Le Covid-19 a été reconnu maladie professionnelle pour les salariés mais lorsque des candidats spécialistes en formation tombent malades et introduisent une demande de revenus de remplacement, ils tombent sur un os parce que le contrat qu’ils ont avec l’hôpital n’est pas considéré comme un contrat de salarié.
Pour éviter ce genre de situation dramatique, l’ABSyM s’est engagée à plusieurs reprises à convertir le statut de ces candidats spécialistes en un statut social décent qui consiste notamment à la constitution d’une réserve pour la pension et le droit à des allocations de chômage.
Un exemple récent de notre engagement est la lettre que nous avons adressée, ensemble avec le Cartel, le 15 septembre dernier à Pedro Facon, directeur général du SPF Santé publique. Nous y proposions pour les candidats spécialistes un contrat de base avec un salaire mensuel brut garanti qui s’élève à 3.782,- euros pour la première année jusqu’à 6.543,- euros pour la septième année ainsi que des indemnités pour les gardes et encore d’autres avantages sociaux.
L’ABSyM souhaiterait que, lors du règlement des avances que reçoivent les hôpitaux pour faire face à la crise Covid, une partie du budget soit consacrée à garantir le revenu des candidats spécialistes en cas de maladie et ce, pendant toute la durée du plan d’urgence hospitalier.
L’injustice sociale envers eux a assez duré et doit être arrêtée d’urgence.
Dr Philippe DEVOS,
Président ABSyM
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.