Pourquoi les médecins généralistes votent-ils ABSyM (liste 1)?

13 juin 2014

Quelques acquis de l’ABSyM en quelques chiffres:

Une augmentation considérable du nombre de starters en médecine générale
Quelques exemples édifiants de paiements à l’acte substantiellement augmentés pour les MG

Pourquoi les médecins généralistes ont-ils 1000 raisons de voter ABSyM (liste 1)?


AUPARAVANT

Quelques acquis de l’ABSyM en quelques chiffres:

  • Une augmentation considérable du nombre de starters en médecine générale: de 526 en 2008 à 779 en 2014, soit + 48%. L’ABSyM y a majoritairement contribué, notamment en améliorant sensiblement les perspectives financières des jeunes médecins généralistes et en adaptant significativement le cadre de travail des MG. Dans ce contexte, des postes de garde de médecine générale ont vu le jour, indemnisés par l’INAMI. Le quota de médecins généralistes a (finalement) été atteint.
  • Quelques exemples édifiants de paiements à l’acte substantiellement augmentés pour les MG:

1. 102771: Supplément pour la gestion du Dossier Médical Global (DMG) par un médecin généraliste, à l’occasion d’une consultation (101032, 101076) ou d’une visite (103132, 103412, 103434), avec l’accord écrit du patient :

*Au 01.01.2002: 12,71 euros; aujourd’hui 29,98 euros, soit +135,88%; ou, indexation déduite, +84,04% (si le montant n’avait été indexé qu’au facteur 141,25/110,22 entre le 1er janvier 2012 et le 1er janvier 2014, le DMG serait aujourd’hui indemnisé moyennant la somme de 16,29 euros).

2. 103132 Visite à domicile par le médecin généraliste :

*Au 01.01.2002: 19,90 euros; aujourd’hui 36,76 euros, soit +84,72%; ou, indexation déduite, +44,16% (si le montant n’avait été indexé qu’au facteur 141,25/110,22 entre le 1er janvier 2012 et le 1er janvier 2014, la visite à domicile serait aujourd’hui indemnisée moyennant la somme de 25,50 euros).

3. 101076 Consultation par un médecin généraliste accrédité dans un cabinet médical :

*Au 01.01.2002: 15,53 euros; aujourd’hui 24,48 euros, soit +57,63%; ou, indexation déduite, +23,02% (si le montant n’avait été indexé qu’au facteur 141,25/110,22 entre le 1er janvier 2012 et le 1er janvier 2014, la consultation privée serait aujourd’hui indemnisée moyennant la somme de 19,90 euros).

 

GÉNÉRALITÉS

  • L’ABSYM s’attache à œuvrer pour la revalorisation financière et sociale du métier de médecin généraliste en s’appuyant sur des éléments fondamentaux de la profession: le professionnalisme, le temps consacré à la formation et les gardes.
  • L’ABSyM considère le médecin généraliste comme le point de contact central et privilégié.
  • Le DMG est l’instrument par excellence qui permet le traitement optimal du patient; la prolongation manuelle et la prolongation administrative du DMG sont tout aussi importantes l’une que l’autre.
  • Pour l’ABSyM, un MG travaillant en solo ou en coopération avec d’autres médecins doit bénéficier de la même approche et d’une valorisation identique.
  • L’ABSyM plaide pour une médecine accessible à tous les médecins et tenant compte de la formation et des critères d’agrément. La médecine esthétique doit être accessible à l’ensemble des médecins, médecines non conventionnelles y compris, à condition qu’elles soient pratiquées par des médecins dans le cadre d’un cabinet au fonctionnement ad hoc et régulier.
  • Le développement de la pratique privée du MG doit rester entre ses mains et les interventions des pouvoirs publics ne doivent en aucun cas y constituer un frein.
  • L’ABSyM plaide pour une médecine au service du patient. En sa qualité de prestataire de soins, le MG répond aux besoins et aux questions du patient, dans le respect des concepts prônés par l’EBM (Evidence-Based Medicine). Le MG ne doit surtout pas se faire l’écho des desideratas des politiques et des mutuelles.
  • Un patient est bien plus qu’un ensemble de trajets de soins parmi lesquels doivent transiter des données pour anticiper et préparer le financement de la pathologie dont il souffre.

 

SERVICE DE GARDE

  • L’ABSyM est en faveur d’un service de garde volontaire ou professionnalisée, s’adressant à des jeunes médecins ou à des médecins âgés de 55 à 60 ans ou à des médecins retraités qui veulent conserver une activité mais pas un cabinet. Le MG entame lui-même cette démarche au sein de son cercle de médecins généralistes.
  • L’ABSyM plaide en effet pour une professionnalisation grandissante des services de garde, au sein desquels la suppression du cumul des gardes avec son propre cabinet médical serait possible.
  • Les modalités de financement des cercles de garde doivent faire l’objet d’une décision au niveau local, au sein des cercles de médecins généralistes. Eux seuls connaissent les besoins du terrain.
  • L’ABSyM s’attache à un financement à l’acte. Le financement de structures, tels les maisons médicales et les postes de garde, peut, si nécessaire, venir le compléter.

 

ACCRÉDITATION

  • Dans le contexte de l’accréditation, l’ABSyM souhaite laisser la formation continue entre les mains des médecins généralistes et au niveau des cercles de médecins généralistes. L’ABSyM s’élève contre la recertification obligatoire avec examen et la lourdeur administrative qui en découle, sans parler des frais induits par l’accréditation d’un cabinet privé.
  • L’ABSyM s’est toujours fermement opposée à ce qu’un lien soit établi entre l’accréditation et le statut social et continuera à s’y opposer.

 

TÉLÉMATIQUE

  • L’ABSyM tient au montant de base pour la prime de télématique. Des fonctionnalités supplémentaires imposées devraient également faire l’objet d’une indemnisation complémentaire.

 

HONORAIRES

  • L’ABSyM continuera à préconiser l’obtention d’honoraires équitables, tenant compte de la formation, de l’investissement et de la responsabilité du médecin.
  • L’ABSyM souhaite maintenir et même renforcer la possibilité de consultations en soirée pour le médecin généraliste. Voir des patients en dehors des heures de bureau habituelles constitue un supplément sur les honoraires des médecins généralistes. Ces honoraires sont complètement remboursés. Ce système est d’application dans le propre cabinet du MG et au sein d’un système de garde. Des médecins généralistes travaillant en collaboration peuvent prester à tour de rôle pour faire usage de ces suppléments d’honoraires et s’adapter à leur vie sociale. Ces honoraires devraient pouvoir être perçus à partir de 17h00.
  • L’ABSyM continue à œuvrer à la poursuite et au renforcement d’Impulseo 2, pour le médecin individuel également, ainsi qu’à la prise en charge du télésecrétariat, avec la revalorisation financière qui s’impose.
  • L’utilisation et l’exécution de la masse d’indexation, tout comme la mise en place de nouveaux projets, font l’objet d’une décision en concertation avec les médecins au sein de la Commission nationale médico-mutualiste et ne servent pas à financer les exigences et autres desideratas des politiques et/ou des mutualités.
  • L’ABSyM ne veut pas du régime tiers payant obligatoire (RTP). Les patients chroniques ne sont pas les seuls à faire face à des problèmes financiers. Des citoyens fortunés peuvent également être touchés par une maladie chronique. Le RTP doit rester limité au groupe qui en a réellement besoin.
  • Pour l’ABSyM, les indemnisations forfaitaires doivent être payées au médecin individuel et non à une entité organisationnelle.

 

STATUT SOCIAL

  • L’ABSyM continuera à plaider en faveur d’un statut social qui doit être adapté aux besoins des médecins et ce, en adéquation avec son combat pour des honoraires équitables tout au long de la carrière professionnelle.
  • L’ABSyM veut également que les médecins pensionnés puissent continuer à entretenir une activité complémentaire illimitée et conteste l’évolution des bonis de liquidation.

 

EN RÉSUMÉ

Le médecin généraliste a  donc 1000 raisons de voter ABSyM. Votez 1!

 

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À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.