OUI AU TIERS PAYANT
NON À SON APPLICATION OBLIGATOIRE
25 juin 2015
Le 1er juillet est à notre porte. Pour les médecins généralistes, cette date ne laisse pas profiler la perspective de vacances placées sous le signe du soleil et de la détente mais bien le début de l’application obligatoire de la réglementation tiers payant (TPO) pour les patients bénéficiant de l’intervention majorée.
L’ABSyM s'est montrée très claire dans sa communication : OUI au tiers payant, NON à son application obligatoire ! Par le biais des médias, d’enquêtes et de lettres adressées à leurs syndicats, les médecins généralistes actifs en Wallonie et en Flandre ont déjà exprimé leur inquiétude quant à cette mesure. Jusqu’à présent, sans beaucoup de résultats…
Il est dès lors grand temps de passer à l’action. NON à l’application obligatoire du tiers payant par voie électronique ! NON à une forme supplémentaire d’ingérence de la part des mutuelles ! NON à l’atteinte au caractère libéral de notre profession !
C'est pourquoi nous lançons aujourd'hui une pétition en ligne sur l’ensemble du territoire belge.
Faites également connaître vos griefs et objections à la Ministre De Block en lui faisant parvenir un courrier dont vous trouverez un modèle de lettre en cliquant ICI.
N'oubliez pas de répondre jusqu'au dimanche 28 juin au plus tard à notre enquête TPO, cela ne vous prendra que quelques minutes et vous permettra d'exposer tous vos arguments et remarques. En tant que médecin actif sur le terrain, votre avis compte et doit être entendu! Cliquez ICI pour y avoir accès.
Si vous aussi, vous êtes contre l'application obligatoire du tiers payant, exprimez-vous et signez la pétition.
D’avance merci de faire entendre votre voix !
Ensemble, chers confrères, chers patients, luttons pour la préservation de notre autonomie et l’avenir de notre profession !
Dr Roland Lemye
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.