Non au travail forcé des médecins généralistes
20 janvier 2023
On observe un nombre croissant de médecins généralistes qui refusent de prendre en charge de nouveaux patients. Heureusement, même s’ils doivent contacter plusieurs médecins avant d’en trouver un et, pour le consulter, de se déplacer un peu plus loin de leur domicile, aucun patient belge n’est réellement dans l’impossibilité de trouver un médecin généraliste.
Jan De Maeseneer, qui fut professeur de médecine générale à l’université de Gand, propose d'interdire aux médecins généralistes de refuser de prendre en charge de nouveaux patients pour résoudre un problème qui ne se pose pas objectivement.
L’instauration d’un tel service de travail obligatoire ferait violence aux médecins généralistes alors que l’accroissement du bien-être des médecins est devenu depuis peu l’un des cinq piliers de l’amélioration du système de santé.
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L'ABSyM a placé la liberté au sommet de son échelle de valeurs.
Cette approche qui consiste à stigmatiser les médecins qui aspirent légitimement à un équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée suscite la colère des jeunes médecins parmi lesquels un trop grand nombre quittent la profession en grande partie en raison de la disponibilité que demande cette spécialité.
Elle blesse aussi les médecins plus âgés qui réduisent progressivement leur temps de travail afin d’aménager une fin de carrière à la mesure de leurs capacités.
L'ABSyM a placé la liberté au sommet de son échelle de valeurs. Celles et ceux qui tenteront d’attenter à la liberté du médecin généraliste de s’installer là où il souhaite voir s’épanouir sa famille ou à celle de déterminer librement les limites de sa disponibilité nous trouverons indéfectiblement sur leur passage.
Docteur Johan Blanckaert, président ABSyM
Docteur David Simon, administrateur ABSyM
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.