Mesures du CNS du 23 septembre: "L'assouplissement est trop important" selon le syndicat des médecins ABSyM
"Mon impression générale est qu'il y a trop de laisser-aller. L'assouplissement est trop important. Je sais que c'est un exercice difficile mais le virus est toujours présent et est imprévisible", déclare-t-il.
Des médecins "déjà surchargés"
Selon Marc Moens, les médecins généralistes resteront sollicités. "Ils sont déjà surchargés et, lors de l'annonce de nouvelles mesures, le généraliste est souvent le premier interlocuteur", ajoute-t-il.
Ce dernier plaide pour une "instance" vers laquelle les personnes qui ne montrent pas de signes de maladie pourraient se tourner en cas de questions. "Les médecins généralistes sont confrontés à des milliers de questions par jour. Il faut un organe vers lequel les personnes qui ne sont pas malades puissent se tourner pour ne pas aller chez le médecin si ce n'est pas nécessaire."
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.