Lettre relative au numerus clausus adressée à M. Marcourt

18 décembre 2014

 

                                                                                  Monsieur Jean-Claude MARCOURT

                                                                                  Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et des Médias

                                                                                  Avenue Louise 65/9

                                                                                  1050 BRUXELLES

 

Le 18 décembre 2014,

 

Objet : Numerus clausus


Monsieur le Ministre,

 

Je lis dans la presse votre intention de rencontrer les parties concernées par le numerus clausus. Malheureusement, je n’ai pas vu les organisations professionnelles de médecins. Notre avis aurait pourtant été important car c’est nous qui connaissons mieux la situation sur le terrain et nous participons à la Commission de planification.

 

Ce que je voudrais vous signaler, c’est que les excès de diplômés en 2015 seront récurrents pendant quelques années et donc apporteront un excès de contingent très important qui va au-delà des quelques dizaines de médecins qui peuvent manquer dans certaines poches de pénurie.

Il ne faut pas oublier non plus le double contingentement annoncé en 2018, pour lequel les doyens des facultés francophones pensent qu’ils ne seront pas à même de faire face à la demande de postes de stage. Nous nous trouverons donc, pendant plusieurs années, devant l’impossibilité de donner, en Belgique, une formation de qualité, ce qui risque d’être préjudiciable pour les soins de santé.

 

J’espère que vous avez été informé de ces problèmes et que vous en tiendrez compte dans vos décisions.

 

En vous remerciant, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments les meilleurs.

 

 

Docteur Roland LEMYE

Président de l'ABSyM

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.