Les mutuelles et le remboursement des médicaments

16 avril 2012

Les mutualités, les Mutualités Chrétiennes en tête, ont exigé que le remboursement du Spiriva soit soumis à une autorisation préalable de leurs médecins conseils.  Les critères de remboursement ne devaient pas, eux, être modifiés.
Le but évident des mutualités était de mieux contrôler les dépenses dues à ce médicament.  Il était cependant logique de penser que les mutuelles n’envisageaient, par cette mesure, que des économies sur les nouveaux traitements.  Pour les prescripteurs, c’était déjà inacceptable car l’intention était bien de réduire l’accès à un traitement efficace par des mesures administratives dont les médecins sont déjà surchargés.
La mesure devait prendre effet le 1er avril 2012 et depuis, on constate que :

Les mutuelles visent aussi les prolongations de traitement.  Cela veut dire que des patients

Les mutualités, les Mutualités Chrétiennes en tête, ont exigé que le remboursement du Spiriva soit soumis à une autorisation préalable de leurs médecins conseils.  Les critères de remboursement ne devaient pas, eux, être modifiés.

Le but évident des mutualités était de mieux contrôler les dépenses dues à ce médicament.  Il était cependant logique de penser que les mutuelles n’envisageaient, par cette mesure, que des économies sur les nouveaux traitements.  Pour les prescripteurs, c’était déjà inacceptable car l’intention était bien de réduire l’accès à un traitement efficace par des mesures administratives dont les médecins sont déjà surchargés.

La mesure devait prendre effet le 1er avril 2012 et depuis, on constate que :

  1. Les mutuelles visent aussi les prolongations de traitement.  Cela veut dire que des patients équilibrés par ce traitement risquent de ne plus y avoir droit, que des patients qui entrent dans les critères vont avoir des difficultés pour obtenir cette prolongation et risquent de voir ce traitement interrompu au détriment de leur santé.
  2. En semant la confusion, non seulement les mutuelles vont gagner quelques semaines ou quelques mois de remboursement de traitement mais elles tablent sur le fait que des patients ou des médecins seront découragés par ces mesures administratives et abandonneront ce traitement.

 

Il s’agit là de faux calculs car ces patients risquent de devoir faire appel à davantage de soins spécialisés et même d’hospitalisations ;

Les mutuelles se positionnent de plus en plus comme les syndicats des patients.  Ce n’est pas un mince enjeu puisque, dans toute l’Europe, les associations de patients sont associés aux négociations qui les concernent et qu’en prétendant les représenter, les mutualités s’y opposent  et prennent leur place.

Leur attitude aujourd’hui prouve que, loin de défendre les patients, les mutuelles sont dans une attitude conflictuelle avec eux car ce qui est prioritaire pour elles, c’est le budget et pas la défense du patient individuel.

Il est clair que les patients savent qui leur refuse des soins et qui les défend.

 

Dr Roland LEMYE,

Vice-président de l’ABSyM

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