Les médecins extra-hospitaliers ont, eux aussi, droit au matériel de protection
Dans une lettre adressée au Ministre Philippe De Backer, l’ABSyM attire l’attention sur les médecins spécialistes qui travaillent en dehors de l’hôpital. Depuis ce lundi 4 mai, ils ont également pu reprendre leurs activités non urgentes mais ils semblent devoir se passer de matériel de protection. L’ABSyM trouve injuste qu’ils soient absents de la liste des professions prioritaires pour la fourniture, entre autres, de masques buccaux.
Bruxelles, le 7 mai 2020.
Pour la reprise des soins ambulatoires en cabinet privé, le Gouvernement s’est engagé à fournir, à partir de ce 4 mai, le matériel de protection nécessaire à savoir des masques, des gants, des lunettes et des tabliers de sécurité. Les médecins généralistes par exemple, peuvent le recevoir par l’intermédiaire de leurs centres de triage. Entretemps, les régions ont pris des initiatives pour équiper d’autre groupes professionnels tels que les enseignants par exemple. Et nous tenons à saluer ces initiatives.
Cependant, l’ABSyM est surprise que le Gouvernement ait quelque peu négligé les médecins spécialistes extra hospitaliers qui exercent notamment dans des polycliniques ou en cabinet privé. Ils ne figurent même pas sur la liste des groupes prioritaires de l’INAMI pour la distribution de matériel de protection. Parmi ces nombreux médecins qui ont malgré tout introduit une demande via le site officiel, personne n’a encore été livré.
Dans une lettre adressée au Ministre De Backer, l’ABSyM lui demande des explications. Les spécialistes extra hospitaliers sont proches de leurs patients et jouent un rôle essentiel au bon fonctionnement des soins de santé. L’ABSyM attend la réponse du Ministre à la question de savoir si du matériel de protection sera encore fourni à ce groupe de spécialistes et de quelle manière ils pourront le recevoir.
Dr Philippe DEVOS,
Président
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.