Les généralistes de l’ABSyM veulent un balisage des téléconsultations
Pour éviter l'écueil de l'exploitation commerciale, l'ABSyM demande que les téléconsultations du médecin généraliste ne soient remboursées que si elles ont été précédées d'une consultation en face à face ou d'une visite à domicile avec le même médecin généraliste. La seule exception à cette règle concerne les consultations à distance pendant le service de garde.
Dans le même but et dans l'intérêt de la qualité de la pratique, il n'est pas souhaitable que le nombre de consultations à distance représente plus de vingt pour cent de l'activité du médecin généraliste.
Entre-temps, l'ABSyM déplore que le ministre Vandenbroucke remette au placard un système de financement des vidéoconsultations. Un groupe de réflexion rédigera un projet de note d'ici la fin mars 2022, qui sera ensuite transformé en une feuille de route opérationnelle à mettre en place à partir de 2023.
Tous les patients ne peuvent pas bénéficier d'une vidéoconsultation avec leur médecin. Cette forme de soins à distance nécessite un ordinateur et des compétences en TIC que tout le monde ne possède pas. Les personnes âgées et les patients qui sont physiquement ou intellectuellement incapables d'utiliser un PC sont particulièrement touchés.
Pour éviter cette fracture numérique, l'ABSyM demande instamment que le remboursement des consultations par téléphone reste possible.
Dr. Luc Herry, président ABSyM
Dr. David Simon, administrateur ABSyM
Dr. Jos Vanhoof, administrateur ABSyM
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.