Laisser les pharmaciens administrer le vaccin corona ? La goutte de trop pour les médecins !

22 octobre 2021

L'ABSyM s'oppose fermement à la proposition du ministre Vandenbroucke d'autoriser les pharmaciens à administrer le vaccin corona dans leur officine. Cela comporte des risques sérieux pour les patients. En outre, il s'agit d'une véritable gifle aux médecins.

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Autoriser les pharmaciens à vacciner dans leurs officines présente de graves risques pour la santé de la population. La vaccination est un acte médical qui ne peut être effectué que par des médecins ou des infirmier(e)s sous la supervision de médecins. En raison du risque d'effets secondaires, de contre-indications et de complications, elle nécessite la présence d'un médecin capable de poser rapidement un diagnostic et de traiter.

Un pharmacien ne possède pas ces compétences et une courte formation d'urgence pour devenir vaccinateur n'y changera rien. De surcroît, on peut sérieusement se demander en quoi consiste cette soi-disant formation. Depuis longtemps déjà, les pharmaciens font pression pour être autorisés à vacciner eux-mêmes contre le corona. Ils veulent étendre de manière irresponsable leurs attributions aux dépens des médecins. La pharmacie aux pharmaciens, la médecine aux médecins !

Le lobby des pharmaciens utilise constamment des sophismes tels que l'argument selon lequel ils veulent contribuer à abaisser le seuil de la vaccination. Cela n'a rien à voir : le problème n'est pas qu'il y aurait une pénurie de vaccinateurs. Le problème est que tout le monde ne veut pas se faire vacciner. Tant que la vaccination n'est pas rendue obligatoire - et pas seulement pour les professionnels de la santé mais pour l'ensemble de la population - la formation de vaccinateurs supplémentaires ne sert à rien.

Les médecins en ont assez de la façon désobligeante dont ils sont traités par le Gouvernement. Ils sont de plus en plus dégoûtés et fatigués des mauvaises décisions gouvernementales auxquelles ils ne sont ni associés ni entendus. Le Gouvernement est prévenu : cela pourrait être la probable goutte d'eau qui fera déborder le vase.

Dr. Luc Herry,

Président ABSyM

 

Dit artikel maakt deel uit van het dossier 'Vaccinatie door apothekers'

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