L'ABSyM veut rencontrer la ministre Verlinden après la prise en otage d'un médecin

29 juin 2022

Lundi, un médecin généraliste de Zulte a été victime d'une prise d'otage avec violence physique par une patiente. L'ABSyM réagit avec consternation à l'énième cas d'agression grave à l’encontre un soignant.

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foto arts stopteken

La nouvelle concernant la consœur qui a été prise en otage et menacée avec un couteau pendant une heure lors d'une visite au domicile d'une patiente à Waregem est choquante. Les cas d'agression contre des médecins et autres soignants dans l'exercice de leur profession s'accumulent. L'agression brutale d'une infirmière au début du mois à ZNA Palfijn (Merksem) est encore bien présente dans les mémoires.

La prise d'otage de Waregem a eu lieu lors d'une visite à domicile en plein jour. Comme souvent, l'auteur de la violence fait partie de la patientèle du soignant. Ce qui s'est passé lundi rappelle malheureusement le meurtre lâche perpétré contre le médecin généraliste Patrik Roelandt, également en visite au domicile d'un patient.

Depuis longtemps, l'ABSyM préconise une politique de tolérance zéro pour toute forme d'agression à l'encontre des prestataires de soins de santé. Le problème de la sécurité des médecins et des autres prestataires de soins mérite la plus haute priorité de l'agenda politique. L'ABSyM demande une concertation urgente avec la Ministre de l'intérieur Annelies Verlinden. Il va de soi que nous mettons tout notre savoir-faire à disposition pour élaborer des mesures de protection les plus appropriées.

L'ABSyM souhaite un prompt rétablissement à sa consœur, médecin de Zulte.

Dr. Johan Blanckaert, Président ABSyM

Dr. Luc Herry, Vice-président ABSyM

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.