L'ABSyM satisfaite du nouveau dispositif pour les téléconsultations
Le Comité de l'assurance a approuvé cette semaine un nouveau dispositif pour les téléconsultations. Le dispositif modifié doit entrer en vigueur le 1er août 2022 et remplace le dispositif mis en place lors de la crise Covid. Dans le dispositif modifié, la limitation à 4 consultations téléphoniques et à 4 vidéoconsultations par patient et par médecin par an est supprimée. Les tarifs sont de 23,06 euros pour une vidéoconsultation et de 10,38 euros pour une consultation téléphonique.
Pour l'ABSyM, il est extrêmement important que la relation thérapeutique préalable entre le médecin et le patient reste une exigence. Une relation thérapeutique existe si le médecin généraliste gère le DMG du patient ; si le médecin généraliste fait partie d'un groupe de médecins généralistes dont l'un gère le DMG du patient ; ou si le patient a eu au moins une consultation physique avec le médecin au cours de l'année civile en cours ou au cours des deux années civiles précédentes.
Par dérogation, la téléconsultation ou la vidéoconsultation peut également être facturée si le patient a été adressé par un médecin à un médecin spécialiste. Ce qui est également nouveau, c'est que l'utilisation des téléconsultations pendant le service de garde organisé des médecins généralistes devient possible.
Pour l'ABSyM, le principe de la relation de traitement préalable est la meilleure garantie contre les abus des initiatives des sociétés commerciales qui proposent des vidéoconsultations avec un médecin inconnu. Une telle utilisation inappropriée de la télémédecine ne répond pas aux normes de qualité que les patients belges méritent.
Dr. Luc Herry
Président ABSyM
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.