L'ABSyM réagit à la reconduction du Ministre de la Santé publique
Bruxelles, le 3 février 2025.
La reconduction de Frank Vandenbroucke au poste de ministre de la Santé publique assure la continuité de la politique de santé. À une époque où les soins de santé sont confrontés à des défis majeurs tels que le vieillissement de la population, la pression croissante sur les prestataires de soins de santé et le besoin de modernisation, l'expérience et la continuité peuvent constituer un atout important.
Cependant, l'ABSyM insiste sur le fait que la continuité ne doit pas être un objectif en soi. L'efficacité des soins de santé passe avant tout par un véritable dialogue avec tous les partenaires concernés. Les médecins jouent un rôle crucial à cet égard et souhaitent donc être reconnus comme des acteurs essentiels de la nécessaire réforme du paysage des soins de santé.
Une telle réforme ne peut être durable et réussie que si la voix des médecins est entendue et si leur expérience, leur expertise et leur engagement en faveur du bien-être des patients sont pris en compte.
Nous sommes convaincus que l'«ancien» ministre fera preuve d'une ouverture suffisante à une consultation constructive au sein de la «nouvelle» équipe dirigeante. En effet, les médecins doivent être considérés non seulement comme des acteurs de la mise en œuvre mais également comme des partenaires à part entière pour l’avenir des soins de santé.
Notre message au ministre est clair : L'ABSyM continuera à œuvrer en faveur d'un système de soins de santé solide et viable dans lequel l'expertise des médecins est pleinement valorisée. Nous soutenons les réformes qui améliorent la qualité et l'accessibilité des soins, tout en respectant les médecins et leur contribution essentielle aux soins de santé.
Dr Johan Blanckaert,
Président
Pour l'ABSyM, la continuité ne doit pas être un objectif en soi.
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.