L’ABSyM et le Cartel (ASGB-GBO-MoDeS) proposent au gouvernement fédéral une économie structurelle et récurrente de 114 millions d'euros
Cette économie peut être réalisée par une indexation des tickets modérateurs des consultations chez le médecin généraliste. Les tickets modérateurs actuels (1€ pour les patients ayant droit à une intervention majorée, 4€ pour les autres patients) n'ont pas été indexés depuis 20 ans. Une indexation historique de ces tickets modérateurs pour les consultations combinée à une indexation partielle des tickets modérateurs pour les visites à domicile, permettrait à l'État de réaliser une économie d'au moins 114 millions d'euros, rien que pour le budget des médecins généralistes. Si cette indexation est également appliquée aux consultations des spécialistes, une économie supplémentaire significative pourrait être réalisée.
Cette proposition présente trois avantages majeurs :
1. elle permet de réaliser une économie annuelle significative et donc structurelle d'au moins 114 000 000 € à partir de 2026;
2. elle respecte la capacité financière des patients puisque les salaires, le pensions et les allocations sont également indexés;
3. elle permet de mieux responsabiliser les patients en les incitant à consulter leur médecin généraliste qu’en cas de nécessité.
Les véritables obstacles à l’accès aux soins méritent toute notre attention mais ils ne proviennent généralement pas de problèmes financiers, mais d’un manque de connaissances (médicales) ou de difficultés (psycho)sociales. Afin de pouvoir gérer ces aspects, il est essentiel de créer de l’espace dans le budget de la santé.
L’ABSyM et le Cartel (ASGB-GBO-MoDeS) sont convaincus que le ministre et les autres membres du gouvernement fédéral évalueront favorablement les propositions et reconnaîtront les avantages des mesures proposées : une économie substantielle, des patients plus responsables et plus de place pour des soins de qualité.
Dr Johan Blanckaert, Dr Thomas Gevaert,
Président ABSyM Président Cartel
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.