L’ABSyM-BVAS organise une journée de grève le 7 juillet

1 juillet 2025

L’avant-projet de loi-cadre du ministre Vandenbroucke franchit plusieurs lignes rouges que nous avions, en tant que syndicat, clairement établies dans l’intérêt de la qualité de nos soins de santé. Cet avant-projet engendre des effets pervers qui nuisent à la qualité des soins et au bien-être des patients. Le modèle de concertation est totalement ignoré et le ministre agit bien au-delà des limites fixées par l’accord de gouvernement. Par ailleurs, dans ses communications, le ministre dépeint systématiquement les médecins comme des profiteurs cherchant à soutirer un maximum d’argent à leurs patients : c’est totalement faux.

Notre base a été très claire : c’en est trop ! La volonté de protester est forte.
Nous sommes à un moment charnière. L’évolution vers une médecine d’État marquée par de longues listes d’attente, sans soins personnalisés ni liberté de choix – tant pour les médecins et les patients - doit être évitée à tout prix.  Même les partenaires de coalition au sein de l’Arizona mettent le ministre en garde. Nous voulons adresser un message fort au ministre : nous n’acceptons pas cela.

C’est pourquoi nous organisons une journée de grève le 7 juillet, de 8h à 18h. Nous appelons  tous les médecins – généralistes et autres spécialistes – exerçant en cabinet privé ou en hôpital, à limiter leur activité aux urgences et à postposer tout ce qui peut l’être.

Nous n’abandonnerons personne, mais nous devons penser à l'impact futur sur nos patients de ce projet de loi. L’avenir de nos soins de qualité doit être préservé. Les patients de demain y ont droit.

Cliquez, ci-dessous, pour télécharger notre affiche à l'attention du patient.

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.