L’avant-projet de loi-cadre du ministre Vandenbroucke franchit plusieurs lignes rouges que nous avions, en tant que syndicat, clairement établies dans l’intérêt de la qualité de nos soins de santé. Cet avant-projet engendre des effets pervers qui nuisent à la qualité des soins et au bien-être des patients. Le modèle de concertation est totalement ignoré et le ministre agit bien au-delà des limites fixées par l’accord de gouvernement. Par ailleurs, dans ses communications, le ministre dépeint systématiquement les médecins comme des profiteurs cherchant à soutirer un maximum d’argent à leurs patients : c’est totalement faux.
Notre base a été très claire : c’en est trop ! La volonté de protester est forte.
Nous sommes à un moment charnière. L’évolution vers une médecine d’État marquée par de longues listes d’attente, sans soins personnalisés ni liberté de choix – tant pour les médecins et les patients - doit être évitée à tout prix. Même les partenaires de coalition au sein de l’Arizona mettent le ministre en garde. Nous voulons adresser un message fort au ministre : nous n’acceptons pas cela.
C’est pourquoi nous organisons une journée de grève le 7 juillet, de 8h à 18h. Nous appelons tous les médecins – généralistes et autres spécialistes – exerçant en cabinet privé ou en hôpital, à limiter leur activité aux urgences et à postposer tout ce qui peut l’être.
Nous n’abandonnerons personne, mais nous devons penser à l'impact futur sur nos patients de ce projet de loi. L’avenir de nos soins de qualité doit être préservé. Les patients de demain y ont droit.
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