Grève des médecins dans les prisons du nord du pays à partir de ce mardi 15.10.2013.

16 octobre 2013

Le 27 septembre, le président de l’ABSyM, le Dr LEMYE, et un de ses administrateurs, le Dr MEGANCK, médecin expert, ont rencontré le Chef de cabinet de Madame Turtelboom, Ministre de la Justice.
 
A l’agenda figuraient deux points problématiques: d’une part le retard de paiement des médecins des prisons et la suppression brutale de leur indemnité de garde et d’autre part les problèmes, d’ordre administratifs et financiers, relatifs aux indemnisations des médecins experts par la justice.
 
Lors de son conseil d’administration du 9 octobre 2013, l’ABSyM a décidé de soutenir officiellement la grève des médecins des prisons. Grève qui a commencé le 1er octobre dans les prisons du sud du pays et qui commence  ce 15.10.2013 au nord du pays. L’ABSyM considère qu’il est inacceptable de désigner des médecins de garde et de leur supprimer, en même temps, l’indemnité de disponibilité qui leur était allouée.
 
La seule alternative envisageable, qui est de faire appel au 112 service de secours, coûtera bien plus cher au Ministère de la Justice puisque que les policiers devront se mobiliser afin d’accompagner le détenu vers un hôpital.

 

Le 27 septembre, le président de l’ABSyM, le Dr LEMYE, et un de ses administrateurs, le Dr MEGANCK, médecin expert, ont rencontré le Chef de cabinet de Madame Turtelboom, Ministre de la Justice.

 

A l’agenda figuraient deux points problématiques: d’une part le retard de paiement des médecins des prisons et la suppression brutale de leur indemnité de garde et d’autre part les problèmes, d’ordre administratifs et financiers, relatifs aux indemnisations des médecins experts par la justice.

 

Lors de son conseil d’administration du 9 octobre 2013, l’ABSyM a décidé de soutenir officiellement la grève des médecins des prisons. Grève qui a commencé le 1er octobre dans les prisons du sud du pays et qui commence  ce 15.10.2013 au nord du pays. L’ABSyM considère qu’il est inacceptable de désigner des médecins de garde et de leur supprimer, en même temps, l’indemnité de disponibilité qui leur était allouée.

 

La seule alternative envisageable, qui est de faire appel au 112 service de secours, coûtera bien plus cher au Ministère de la Justice puisque que les policiers devront se mobiliser afin d’accompagner le détenu vers un hôpital.

 

Le cabinet de la Ministre n’a pas répondu de manière satisfaisante à la demande de libération du budget nécessaire, raison pour laquelle la grève des services de garde dans les prisons commence au nord du pays et se poursuit au sud.

 

Lors de son conseil d’administration du 9 octobre 2013, l’ABSyM a également décidé de faire appel à tous les Cercles des médecins généralistes en leur demandant d’être solidaires des médecins des prisons en refusant de les remplacer durant la grève. De plus, ces remplacements entraveraient le fonctionnement normal des services de garde locaux.

 

En ce qui concerne la simplification de la procédure d’expertise et le paiement à temps des médecins experts, le cabinet de la Ministre de la Justice a été à l’écoute des demandes de modifications faites par l’ABSyM et elle a promis de les étudier.

 

Notre priorité majeure est le paiement des médecins des prisons : plus de vagues promesses mais un paiement immédiat et correct.

 

L.’ABSyM est solidaire des Médecins de prisons. Etre en grève est une arme peu courante chez les médecins mais toutes les limites ont été franchies par la ministre de la justice et par le gouvernement.

 

 

 

Le Dr Marc MOENS                                                                                                         Le Dr Roland LEMYE

    Vice-président                                                                                                                        Président.

 

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.