Enquête: Envisagez-vous de vous déconventionner?

9 décembre 2024

L’ABSyM souhaite connaître, à l'aide d'une courte enquête, ce qui préoccupe les médecins sur le terrain. Envisagez-vous oui ou non de vous déconventionner à partir de 2025 ? Et si oui, pourquoi ? Ou peut-être hésitez-vous encore ?

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Quiconque suit les informations publiées sur ce site sait que l’ABSyM ne voit pas, pour le moment, de raisons suffisantes pour mettre fin « collectivement » à l'accord médico-mutualiste.

Mais cela ne vous empêche pas, en tant que médecin conventionné, d'avoir le droit de résilier « individuellement » l'accord tarifaire à partir du 1er janvier 2025. Si vous envisagez de franchir le pas, vous ne devez certainement pas perdre de vue la date limite du 14 décembre pour le faire.

En ces temps d’incertitude politique et avec un budget provisoire de douzièmes, il est très important que vous pesiez le pour et le contre d’un éventuel déconventionnement pour votre propre pratique.

La formule aux douzièmes provisoires implique que l'enveloppe annoncée de plus de 73 millions d'euros d'économies sur les honoraires des médecins est pour l'instant annulée. Mais l’interdiction des suppléments d’honoraires pour les patients ayant droit à une indemnisation majorée en soins ambulatoires entre bel et bien en vigueur au 1er janvier 2025. Cette interdiction s’applique à tous les médecins, quel que soit leur statut de conventionnement.

Au vu de ces circonstances, envisagez-vous de vous déconventionner ? Ou vous n'avez pas encore décidé ? A l'aide d'une courte enquête, l'ABSyM souhaite connaître ce qui préoccupe les médecins sur le terrain.

En même temps, cette enquête peut être considérée comme une plateforme où vous pouvez exprimer votre opinion sur la convention et la déconvention. A partir de vos réponses, nous pourrons avoir une meilleure idée de ce qui se passe dans la pratique et de la manière dont nous, en tant que syndicat, pouvons vous soutenir au mieux.

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.