Désormais, les médecins chefs pourront imposer le transfert des patients.
Et le recrutement de nouveaux groupes professionnels sera rendu possible pour effectuer les tests COVID dans les centres de tests ou de triage

30 octobre 2020

Pour pouvoir accueillir des patients plus malades, les médecins chefs recevront l’autorisation de pouvoir transférer les patients entre hôpitaux, même en cas d’un refus des familles.  Et du personnel qualifié supplémentaire pourra effectuer des tests COVID afin de libérer les médecins pour qu’ils puissent prodiguer les soins.

Image

Hier, jeudi 29 octobre, deux amendements déposés par le sp.a ont été votés à l’unanimité à la Chambre.  Pour pouvoir accueillir des patients plus malades, les médecins chefs recevront l’autorisation de pouvoir transférer les patients entre hôpitaux, même en cas d’un refus des familles.  Et du personnel qualifié supplémentaire pourra effectuer des tests COVID afin de libérer les médecins pour qu’ils puissent prodiguer les soins.

 

Bruxelles, le 30 octobre.

 

L’ABSyM se réjouit de toutes les initiatives qui peuvent réduire la pression sur les hôpitaux et les médecins généralistes.  En ce sens, il faut se féliciter que  les médecins chefs reçoivent plus de pouvoir pour réglementer la politique d’admission et le transfert des patients vers d’autres hôpitaux.  Cela permet, par exemple, d’éviter qu’un transfert programmé soit annulé à la dernière minute parce que la famille du patient s’y oppose.

 

En outre,  la décision d’augmenter la capacité d’effectuer des tests en permettant à d’autres groupements professionnels qualifiés d’effectuer cet acte est en soi une bonne décision.  L’amendement cite les dentistes, les pharmaciens, les logopèdes, les secouristes ambulanciers (ayant une expérience professionnelle de minimum deux ans) et les hygiénistes bucco-dentaires.

 

L’ABSyM émet certaines réserves.  Nous supposons que ces professionnels de la santé exerceront au sein des centres de tests et éventuellement de triage.  Les prélèvements de ces tests ne peuvent s’effectuer que si des mesures de sécurité strictes sont observées et que les centres disposent du matériel de protection nécessaire pour ces professionnels.

 

Pour des raisons pratiques, organisationnelles et sanitaires, il nous semble contre-indiqué que les pharmaciens se fassent livrer les écouvillons nasopharyngés pour la détection du virus SARS-CoV-2 dans leur officine ou que les tests aient lieu au cabinet de consultation des dentistes, des logopèdes ou encore des sages-femmes.

 

Dr Philippe Devos,

Président

 

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.