Déclaration de Madrid - EANA meeting 5/6 Juin 2015

11 juin 2015

Les  projets de loi de modernisation du système de santé introduits par les Gouvernements de la France et de la Belgique ont comme pierres angulaires  la généralisation du tiers payant obligatoire. Ces initiatives ont été prises sans considération de l’expertise des médecins.

Déclaration de Madrid

EANA meeting 5/6 Juin 2015

 

Les  projets  de loi de modernisation du système de santé introduits par les Gouvernements de la France et de la Belgique ont comme pierres angulaires  la généralisation du tiers payant obligatoire. Ces initiatives ont été prises sans considération de l’expertise des médecins.

 

EANA proteste avec véhémence contre cette violation des droits fondamentaux des médecins, qui sont :

 

  • le principe d’un partenariat dans le cadre des processus de planification, de développement, de modernisation,  de gestion du système de santé et dans l’établissement des budgets.
  • le principe de la libre négociation des conventions, de la hierarchie et de la valeur des actes medicaux dans un cadre paritaire.
  • le droit à l’autonomie d’exercice.

 

EANA ne peut tolérer que dans des pays comme la France et la Belgique qui étaient jusqu’à présent des modèles de référence en matière de médecine intégrée et de collaboration publique – privée réussie ces droits fondamentaux soient remis en cause.

 

EANA refuse que les fondements même de la démocratie sanitaire soient mis en cause dans quelque pays que ce soit.

 

 

EANA, à Madrid , le 5 juin 2015

 

L'EANA est l'association européenne de médecins en pratique indépendante, faisant partie des associations unies au Comité Permanent des Médecins Européens (CPME).

 

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.