Communiqué de presse: Mdeon : merci de bien vouloir balayer devant votre porte !
26 janvier 2015
Aujourd’hui, l’A.S.B.L. Mdeon donne des informations sur la manière dont elle entend créer un cadre de qualité pour la diffusion de l’information et la promotion des médicaments et dispositifs médicaux.
Avec son titre ambigu « Éthique ou sponsoring : pourquoi choisir ? » – auquel certains membres fondateurs du comité directeur de Mdeon se sont expressément opposés par écrit – Mdeon suggère que le sponsoring est par définition non éthique.
Nous remarquons que l’on empêche les jeunes médecins belges, y compris ceux qui sont invités à présenter leurs recherches scientifiques à l’étranger, de transmettre notre expertise scientifique médicale belge. En effet, le dédommagement pour un voyage ou un court séjour est refusé pour des raisons absurdes (ex. : une conférence d’une heure à l’autre bout du monde ne permet pas de justifier une nuitée). L’ « hospitalité éthique aux professionnels de la santé dans un contexte scientifique pur » est abaissée à une économie par certaines entreprises qui par le passé soutenaient pourtant la science médico-technologique belge.
Ce message est tombé à un mauvais moment. En effet, il y a quelques jours, un reportage télévisé montrait comment un banal filet de mandarines était transformé en implant pour traiter le prolapsus de l'utérus. La fédération qui représente l’industrie des technologies médicales et des implants médicaux en Belgique est également membre de Mdeon.
Les médecins estiment qu’il y a mieux à faire que de jeter le discrédit sur nos confrères année après année.
Et si chaque membre de Mdeon commençait plutôt par balayer devant sa porte ?
Les médecins le font notamment par le biais de leur Ordre et à travers le label qualité attribué par l'INAMI aux médecins accrédités.
Dr Marc MOENS, Dr Roland LEMYE,
Vice-président ABSyM (membre Mdeon) Président ABSyM (membre Mdeon)
Secrétaire général GBS (membre Mdeon)
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.