COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Budget des soins de santé 2019 : l’ABSyM s’inquiète
Bruxelles, le 2 octobre 2018
Hier, le Comité de l’assurance a approuvé la proposition du budget de l’assurance maladie pour 2019. L’ABSyM a dû constater qu’il n’y avait pas de moyens financiers supplémentaires disponibles pour sa proposition de revalorisation de toutes les consultations jusqu’à 30 euros et elle s’est abstenue de voter. L’AADM et le Cartel ont quant à eux donné leur bénédiction.
En raison du dépassement budgétaire de 338,5 millions pour les médicaments, il n’y a pas de marge pour de nouvelles dépenses dans l’assurance maladie en 2019. Pour l’ABSyM, il est inacceptable que les dépenses réservées aux honoraires médicaux soient ainsi condamnées à stagner. L’ABSyM est obligée de constater que son exigence de revalorisation minimaliste de toutes les consultations jusqu’à 30 euros n’est pas réalisable. Pour ce faire, il faudrait libérer un budget de 255 millions d’euros réparti sur 4 ans. L’ABSyM n’est pas disposée à devoir de nouveau s’amputer et financer elle-même ce montant au moyen d’économies internes réalisées en accaparant une partie de l’index.
Les quatre représentants de l’ABSyM au Comité de l’assurance ont donc refusé d’approuver la proposition du budget. L’ABSyM s’est abstenue. Les autres dispensateurs de soins, y compris AADM et le Cartel, ont en revanche marqué leur accord avec, entre autres, la stagnation du budget 2019 des médecins. La proposition de budget du Comité de l’assurance sera présentée au Conseil général de l’INAMI le 15 octobre. Et là-bas, les médecins ne disposent d’aucun droit de vote.
Dr Marc Moens
Président de l’ABSyM
À propos de l'ABSYM
Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.
Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.
En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.