Communiqué de presse ABSyM et BeCEP: Hôpitaux surchargés: approche commune des médecins urgentistes et des généralistes face à la grippe

19 février 2018

L’épidémie de grippe, qui atteint actuellement son point d’orgue, représente une charge de travail supplémentaire aussi bien pour les médecins généralistes que pour les hôpitaux. Maintenant que les hôpitaux se retrouvent surchargés, il est plus que jamais recommandé que médecins généralistes et urgentistes travaillent main dans la main pour veiller à ce que chaque patient reçoive les meilleurs soins au bon endroit. Les patients sans complications doivent être traités de préférence à domicile.

Image

Bruxelles, le 19 février 2018

 

L’épidémie de grippe, qui atteint actuellement son point d’orgue, représente une charge de travail supplémentaire aussi bien pour les médecins généralistes que pour les hôpitaux. Maintenant que les hôpitaux se retrouvent surchargés, il est plus que jamais recommandé que médecins généralistes et urgentistes travaillent main dans la main pour veiller à ce que chaque patient reçoive les meilleurs soins au bon endroit. Les patients sans complications doivent être traités de préférence à domicile.

 

Le plus grand syndicat de médecins, l’ABSyM, se joint à l’union professionnelle des médecins urgentistes, le BeCEP, pour s’adresser aujourd’hui d’une seule voix à tous les médecins généralistes et les médecins hospitaliers afin qu’ils luttent ensemble contre l’épidémie de grippe qui est en passe d’atteindre son point d’orgue. Ces organisations sont toutes deux convaincues que tous les médecins s’efforcent de prodiguer les meilleurs soins possibles à leurs patients et ce, même dans des circonstances organisationnelles parfois difficiles, telles celles induites par ce type d’épidémies.

 

Actuellement, les hôpitaux sont confrontés à une très forte occupation. L’épidémie de grippe persistante et en constante augmentation contraint les hôpitaux à pratiquer une politique de prise en charge restrictive. Si nous souhaitons garantir dans les prochains jours également que les patients les plus sévèrement touchés par le virus puissent être directement pris en charge en chambre hospitalière ou dans un service de soins intensifs, les médecins hospitaliers doivent accorder un soin particulier à l’indication de prise en charge. C’est la raison pour laquelle nous recommandons aux médecins généralistes et aux médecins urgentistes, chacun dans sa discipline, de veiller à ce que chaque patient reçoive les meilleurs soins au bon endroit.

 

Les patients sans complications doivent être traités de préférence chez eux. Pour ce faire, il est important que l’entourage du patient, que ce soit sa famille ou encore ses connaissances et amis, soit mis en branle. Les médecins généralistes sont bien placés pour activer, dans le cadre de la situation domiciliaire de chaque patient, le réseau social de ce dernier. Les médecins urgentistes adopteront la même approche pour les patients qui se présentent spontanément au service des urgences.

 

Il incombe aux médecins généralistes de procéder au tri des patients à domicile. Si les circonstances cliniques (complications, comorbidité) le requièrent, ils orientent leurs patients vers un hôpital où ceux-ci seront naturellement pris en charge. C’est la raison pour laquelle les établissements hospitaliers prennent déjà aujourd’hui des mesures pour maximaliser leur capacité de prise en charge et contrer autant que possible l’étendue de l’épidémie de grippe au sein de leur institution.

 

Si les médecins généralistes et urgentistes travaillent autant que faire se peut dans cette direction, nous sommes convaincus que nous pourrons, nous aussi, continuer à garantir d’excellents soins à la population lors des périodes où la grippe saisonnière sévit.

 

Dr Marc Moens                                                                   Dr Jan Stroobants

Président de l’ABSyM                                                         Président du BeCEP

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.