Communiqué de l'ABSyM : L'ABSyM est déçue de l'AR sur la réforme des pensions

18 juin 2013

Aujourd’hui la publication de l’AR relatif à la réforme des pensions, qui définit que tous les travailleurs qui comptabilisent au moins 42 ans de carrière, peuvent poursuivre une activité professionnelle au-delà de l’âge de 65 ans sans limitation de revenus, est parue au Moniteur Belge. Malgré l’opposition de l’Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) qui s’y était déjà opposée en protestant fermement étant donné que la plupart des médecins sont incapable de remplir les conditions en question et sont par conséquent, discriminés.

Aujourd’hui la publication de l’AR relatif à la réforme des pensions, qui définit que tous les travailleurs qui comptabilisent au moins 42 ans de carrière, peuvent poursuivre une activité professionnelle au-delà de l’âge de 65 ans sans limitation de revenus, est parue au Moniteur Belge. Malgré l’opposition de l’Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) qui s’y était déjà opposée en protestant fermement étant donné que la plupart des médecins sont incapable de remplir les conditions en question et sont par conséquent, discriminés.

 

La publication de cet AR, qui sous sa forme initiale et sans avoir tenu compte des avis négatifs du Conseil d’Etat, n’est pas favorable aux médecins. Au point de vue mathématique, pour tout médecin âgé de 65 ans, il est pratiquement impossible d’acquérir une carrière complète de 42 ans. A ce propos, l’ABSyM a adressé un courrier aux deux ministres concernés en attirant l’attention sur le fait que le texte originel – et par conséquent maintenant également le texte définitif – discriminent non seulement les médecins, mais également d’autres activités professionnelles indépendantes – tels que les avocats, les dentistes, par ex. – qui se retrouvent dans la même situation.

 

L’ABSyM reste toujours convaincu que l’AR qui a été approuvé est discriminatoire envers une certaine catégorie  professionnelle et interpelle son équipe juridique afin de décortiquer cet AR. Une action juridique future auprès du Conseil d’Etat – qui avait déjà émis un jugement négatif – est une des pistes à prendre en considération pour évincer cette discrimination dans le monde.

 

Le Dr Roland Lemye

Président de l’ABSyM

 

Pour plus d’information sur ce communiqué de presse:

David Desmet, responsable de la communication de l’ABSyM, attaché du Président

david.desmet@absym-bvas.be, 0491/233.000

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Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

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En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.