Communiqué de l'ABSyM : 6.000 médecins généralistes risquent de perdre leur agrément

3 juillet 2013

L’Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) a interpellé Laurette Onkelinx, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique ainsi que le Dr Dirk Cuypers, Président du Conseil supérieur des médecins spécialistes et généralistes, en demandant d’intervenir immédiatement pour éviter que 6.000 généralistes ne perdent leur agrément.

L’Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM) a interpellé Laurette Onkelinx, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique ainsi que le Dr Dirk Cuypers, Président du Conseil supérieur des médecins spécialistes et généralistes, en demandant d’intervenir immédiatement pour éviter que 6.000 généralistes ne perdent leur agrément.

 

Actuellement, plus ou moins 6.000 médecins généralistes ne répondent plus aux critères d’agrément listés par l’arrêté ministériel de mars 2010. Ils courent le risque de perdre leur agrément de médecin généraliste, notamment parce qu’ils n’ont pu atteindre le minimum requis de 500 patients, attestés auprès de l’INAMI, par an. Il s’agit généralement de médecins de famille qui travaillent, par exemple, dans un centre de planning familial ou dans les centres de soins pour handicapés ou qui font la tournée des patients au sein d’un l’hôpital… Il ne s’agit donc pas du groupe « classique » de médecins généralistes et ils ne sont pas repris dans les services de garde locaux. Sans agrément, le médecin pourrait être limité dans sa prescription et dans ses actes. Il est en fait rétrogradé !

 

L’ABSyM a déjà évoqué ce problème à maintes reprises et demande que l’on soutienne ce groupe de médecins pour qu’ils puissent sortir de cette impasse. Un groupe de travail, formé au sein du Conseil supérieur des médecins généralistes et spécialistes, devrait pouvoir élaborer une solution pratique au problème en question.

 

L’ABSyM a dû se rendre à l’évidence que les réunions tenues depuis des mois n’étaient pas constructives et que les pourparlers sont endigués.

 

Dans une lettre adressée à la ministre Onkelinx, ainsi qu’au président du Conseil supérieur des médecins spécialistes et généralistes,  l’ABSyM demande explicitement que l’on intervienne et que les entretiens puissent reprendre leur cours. Les médecins qui appartiennent à ce groupe sont des médecins à part entière qui ont fait un effort de formation et doivent donc avoir l’opportunité de pouvoir garder le droit de prescrire des médicaments et des examens médicaux.

 

L’ABSyM espère une réaction de la ministre et/ou du président du Conseil supérieur, réaction qui conduira à une solution définitive. Cette solution n’est pas sans importance car ces « médecins à activité spécifique» apportent une contribution non négligeable aux soins de santé de la population belge.

 

Le Dr Roland Lemye

Président de l’ABSyM

 

Pour plus d’information sur ce communiqué de presse:

David Desmet, responsable de la communication de l’ABSyM, attaché du Président

david.desmet@absym-bvas.be, 0491/233.000

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.
Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.