ABSyM Communiqué de presse : Du “CLOCK STOP” au “STAND STILL”

25 février 2017

La Commission nationale médico-mutualiste s’est réunie ce vendredi soir à 17h en présence de la Ministre Maggie De Block et de son chef de cabinet, Bert Winnen.

La Commission nationale médico-mutualiste s’est réunie ce vendredi soir à 17h en présence de la Ministre Maggie De Block et de son chef de cabinet, Bert Winnen. 

 

Le 25 janvier dernier, le président Jo De Cock avait arrêté les pendules durant 4 semaines suite à la résolution de plein droit de l’accord du 24.12.2015 conclut pour les années 2016 et 2017 par 2 associations représentatives de médecins : l’ABSyM et le Cartel et ce, en raison d’une mesure d’économie décidée unilatéralement par le Gouvernement.

 

Entre-temps, la médico-mut a posé un certain nombre de questions au Gouvernement pour mettre en œuvre certaines modifications législatives afin de mieux garantir le principe même du respect des accords  et que la voix des prestataires de soins soit prise en compte de façon plus démocratique lors des décisions au Comité de l’assurance et plus précisément encore que le Gouvernement respecte le cadre budgétaire convenu.

 

Du Gouvernement, nous attendons des mesures qui puissent restaurer la confiance.  La médico-mut a pris connaissance d’une série de propositions présentées par la Ministre et approuvées  ce vendredi par le Conseil des Ministres.  A condition et en attendant les garanties que ces propositions se réaliseront, la médico-mut s’est entendue pour élaborer un mini-accord sur les tarifs jusqu’à la fin de l’année 2017.

 

L’ABSyM compte sur la réalisation de ces garanties avant la fin du mois de mars.

 

L’ABSyM participera à l’élaboration de cet accord et appelle, entre-temps, ses membres conventionés à continuer à respecter les tarifs de l’accord résolu.  Les médecins qui avaient souscrits à cet accord pourront ainsi maintenir leur droit au statut social.

 

Dr Marc Moens,

Président

À propos de l'ABSYM

Nous défendons une médecine libre avec un modèle de rémunération à l'acte, complétée par des forfaits.

Par exemple, en médecine générale, nous défendons toutes les formes de pratique et pas seulement les pratiques de groupe multidisciplinaires comme nos concurrents.

Le médecin généraliste solo doit pouvoir garder sa place.

En ce qui concerne les spécialistes, nous défendons tous les spécialistes y compris ceux qui exercent en dehors de l'hôpital.